Ce sont 2500 jeunes qui ont participé à la 13e édition des Mini-jeux qui se tenait du 10 au 12 juillet à l’école secondaire Laval Junior Academy, sous la supervision de Sports Laval.
Cet événement se veut est une façon pour les jeunes des camps de jour lavallois d’en apprendre davantage sur les divers sports offerts dans la ville.
«Notre objectif principal c’est vraiment d’initier les jeunes aux différents sports», décrit l’organisatrice de l’événement, Annie-Pier Boucher.
La deuxième journée a commencé avec un échauffement vers 10h, pour ensuite faire place à la cérémonie d’ouverture où ont été lus deux serments d’athlètes.
Par la suite, les jeux ont été officiellement ouverts et les jeunes ont participé à trois activités de 45 minutes chacune, présentées sous forme d’atelier de formation.
À la fin de la journée, l’équipe ayant eu le meilleur esprit d’équipe et plus grand respect des règles se voit décerner une bannière.
Promotion
Vingt-quatre associations régionales de sport envoient des spécialistes pour initier les jeunes et les représenter.
De ce lot, on compte des sports aquatiques tels que la natation et le water-polo, d’autres plus classiques comme le soccer, football ou basketball. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le curling fait partie des disciplines présentes. L’initiation se fait dans un gymnase.
«C’est vraiment une façon pour les associations de promouvoir leurs activités, raconte le coordonnateur d’Excellence Sports Laval, Stéphane Hamel. Si avec ça, des jeunes s’inscrivent à ces sports, c’est un plus.»
À ce sujet, il admet qu’il est fréquent de voir des enfants aller plus loin et s’inscrire. «J’ai souvent vu des associations me dire que grâce aux Mini-jeux, ils ont récupéré quelques jeunes», complète-t-il.
Méconnaissance des sports
Laval présente des lacunes en terme d’équipe sur le plan provincial. Aux jeux du Québec, la Ville peine à avoir des clubs complets.
«Nous avons des disciplines où il n’y en a pas comme en natation ou athlétisme, explique-t-il. De plus, au tennis, nous n’avons pas d’équipe.»
L’athlétisme est un des sports qui attire le moins les jeunes. «Quand on leur demande ce qu’est l’athlétisme, avant de commencer l’initiation, soit ils ne répondent rien ou qu’ils disent que c’est de la course, alors que c’est beaucoup plus que ça», raconte l’athlète Ashley Germain, 17 ans.
«Même moi, enfant, je n’avais aucune idée que c’était un sport et pourtant, les disciplines, je les aimais toutes», complète celle qui a commencé la compétition il y a seulement quatre ans.
À l’heure actuelle, les installations présentes dans la Ville ne sont pas adéquates, ce qui n’aide en rien la reconnaissance du sport. «On s’appelle le Dynamique de Laval,mais on pratique à Montréal, illustre Soufiana Tirera, 16 ans. Il n’y a pas de pistes d’athlétisme à Laval.»
Cette dernière et Ashley Germain ont organisé une série d’ateliers pour faire connaître leur sport durant les Mini-jeux. Séparés en quatre équipes, les enfants ont fait une course à obstacles, pratiqué le lancer du javelot et couru des sprints.