«Nous sommes très heureux de constater qu’encore une fois, le gouvernement du Québec répond favorablement à nos demandes qui, en somme, sont celles d’un peu plus d’un million de citoyens», a déclaré hier le maire Marc Demers.
Dans un communiqué publié le 8 juin, le regroupement d’une vingtaine de villes au nord de Montréal réagissait aux engagements du gouvernement Legault d’accélérer les projets de transport à Laval et dans les Basses-Laurentides.
Cinq jours plus tôt, le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, déposait le projet de loi 61, serti de 202 projets d’infrastructure à réaliser en mode accéléré pour soutenir la relance d’une économie plongée dans un coma artificiel depuis le 23 mars.
De ces travaux estimés à 14 milliards de dollars, on compte 34 projets routiers dont 16 ciblent les transports collectifs.
Consensus
Juste à Laval, ce sont 8 projets qui se retrouvent sur la voie rapide.
Tous avaient été identifiés – parmi bien d’autres – dans une déclaration commune signée le 23 avril 2018 par les 19 maires et mairesses qui s’étaient réunis, à Laval, dans le cadre d’un forum sur la mobilité et le transport collectif.
«Je rappelle que les coûts de la congestion vont atteindre 1,5 G$ en 2021 et que 50 millions d’heures par année seront perdues dans les transports, a fait valoir le maire de Blainville, Richard Perreault. L’accélération des projets dans nos régions est donc vivement appréciée.»
En point de presse, la semaine dernière, Christian Dubé soulignait que la quasi-totalité des 202 projets ciblés font consensus et sont dûment inscrits au Plan québécois des infrastructures (PQI).
De fait, au cours des deux derniers budgets, le gouvernement Legault s’était fortement inspiré des demandes qui s’étaient dégagées du forum sur la mobilité, enchâssant dans le PQI les projets de voies réservées sur les autoroutes 13, 15, 19, 25, 440 et 640, mais également le prolongement du REM, à Laval, et un projet structurant de transport collectif de type service rapide par bus dans l’axe des boulevards Notre-Dame et de La Concorde.
«Il est grandement satisfaisant de constater que le gouvernement du Québec est à l’écoute, mais surtout qu’il est prêt à passer à l’action avec nous», de conclure le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin.