«Je n’appuie personne», réaffirme M. St-Jean, dont une photo prise le 23 octobre au matin où il apparaît aux côtés du maire sortant Marc Demers et Éric Morasse était publiée le jour même sur le site de La Voix de Saint-François.
Jacques St-Jean, qui a annoncé le 20 septembre son retrait de la vie publique après un règne de 24 ans comme conseiller du district de l’extrême pointe est de l’île Jésus, dit ne pas vouloir infléchir le vote de ceux qui lui ont renouvelé leur confiance en 2013.
Mésentente
«Lors d’un souper avec le whip du Mouvement lavallois, le vendredi 20 octobre, Gilbert Dumas m’a demandé d’appuyer officiellement M. Morasse. Je lui ai dit que je n’appuierais personne, mais que j’étais ouvert à rencontrer les candidats qui désireraient avoir des informations sur les problèmes dans le quartier», relate M. St-Jean en entrevue au Courrier Laval.
Le lendemain, samedi, Éric Morasse aurait communiqué avec lui pour l’inviter à déjeuner le lundi matin suivant. «Il m’a rappelé le dimanche soir pour me demander si je n’avais pas d’objection à me faire photographier avec le maire Marc Demers. Ils ne m’ont jamais dit ce qu’ils feraient avec la photo [puis] ils l’ont envoyée au journal local.»
Le ML persiste et signe
Par voie de communiqué, le 26 octobre, le chef du Mouvement lavallois et maire sortant, Marc Demers, réitère que son parti a reçu un «appui explicite» du conseiller Jacques Saint-Jean «en faveur d’Éric Morasse» lors d’un souper en présence de Gilbert Dumas.
«M. Saint-Jean avait déjà rendez-vous avec M. Morasse ce lundi matin pour partager avec lui son expérience et le mentorer. Dans les jours précédents, il avait été convenu avec M. Saint-Jean de faire venir le maire avant cette rencontre pour procéder à une photo destinée au mensuel local avant l’heure de tombée. Cette image devait servir à annoncer [son] appui envers le Mouvement lavallois. Aucune ambiguïté n’était possible», déclare le parti, en précisant qu »il est «impensable de croire que le Mouvement lavallois aurait été assez naïf pour inventer une telle histoire.»
Réactions
Le conseiller indépendant sortant, qui avait été réélu en 2013 avec 2040 voix, indique que la parution de ce prétendu appui a semé la confusion auprès de certains électeurs.
«Les gens m’appellent et ne comprennent pas […] Ils m’ont vu avec Michel Trottier [le chef de Parti Laval] et un autre. Je parle à tout le monde, mais je ne commencerai pas à appuyer un ou l’autre. Je leur laisse la liberté [de choisir]», dit-il en parlant de ses commettants.
Incidemment, trois jours après cet imbroglio, Jacques St-Jean s’est retrouvé à la même table que M. Trottier et son candidat dans Saint-François, Fabrice Kamion, avec lesquels il a d’ailleurs accepté de poser. Ça se passait lors d’une activité du club de l’âge d’or au sous-sol de l’église St-Noël-Chabanel.
Au lendemain de cette soirée du 26 octobre, Michel Trottier déclarait n’avoir «aucune raison de mettre en doute la parole de M. Saint-Jean, car c’est le discours qu’il m’a tenu et qu’il tient à ses citoyens depuis l’annonce de son départ», tout en se disant «excédé» par ce qu’il qualifie de «manigances électorales du maire sortant et de son parti».
«Je n’appuie personne», réaffirme M. St-Jean, dont une photo prise le 23 octobre au matin où il apparaît aux côtés du maire sortant Marc Demers et Éric Morasse était publiée le jour même sur le site de La Voix de Saint-François.
Jacques St-Jean, qui a annoncé le 20 septembre son retrait de la vie publique après un règne de 24 ans comme conseiller du district de l’extrême pointe est de l’île Jésus, dit ne pas vouloir infléchir le vote de ceux qui lui ont renouvelé leur confiance en 2013.
Mésentente
«Lors d’un souper avec le whip du Mouvement lavallois, le vendredi 20 octobre, Gilbert Dumas m’a demandé d’appuyer officiellement M. Morasse. Je lui ai dit que je n’appuierais personne, mais que j’étais ouvert à rencontrer les candidats qui désireraient avoir des informations sur les problèmes dans le quartier», relate M. St-Jean en entrevue au Courrier Laval.
Le lendemain, samedi, Éric Morasse aurait communiqué avec lui pour l’inviter à déjeuner le lundi matin suivant. «Il m’a rappelé le dimanche soir pour me demander si je n’avais pas d’objection à me faire photographier avec le maire Marc Demers. Ils ne m’ont jamais dit ce qu’ils feraient avec la photo [puis] ils l’ont envoyée au journal local.»
Le ML persiste et signe
Par voie de communiqué, le 26 octobre, le chef du Mouvement lavallois et maire sortant, Marc Demers, réitère que son parti a reçu un «appui explicite» du conseiller Jacques Saint-Jean «en faveur d’Éric Morasse» lors d’un souper en présence de Gilbert Dumas.
«M. Saint-Jean avait déjà rendez-vous avec M. Morasse ce lundi matin pour partager avec lui son expérience et le mentorer. Dans les jours précédents, il avait été convenu avec M. Saint-Jean de faire venir le maire avant cette rencontre pour procéder à une photo destinée au mensuel local avant l’heure de tombée. Cette image devait servir à annoncer [son] appui envers le Mouvement lavallois. Aucune ambiguïté n’était possible», déclare le parti, en précisant qu »il est «impensable de croire que le Mouvement lavallois aurait été assez naïf pour inventer une telle histoire.»
Réactions
Le conseiller indépendant sortant, qui avait été réélu en 2013 avec 2040 voix, indique que la parution de ce prétendu appui a semé la confusion auprès de certains électeurs.
«Les gens m’appellent et ne comprennent pas […] Ils m’ont vu avec Michel Trottier [le chef de Parti Laval] et un autre. Je parle à tout le monde, mais je ne commencerai pas à appuyer un ou l’autre. Je leur laisse la liberté [de choisir]», dit-il en parlant de ses commettants.
Incidemment, trois jours après cet imbroglio, Jacques St-Jean s’est retrouvé à la même table que M. Trottier et son candidat dans Saint-François, Fabrice Kamion, avec lesquels il a d’ailleurs accepté de poser. Ça se passait lors d’une activité du club de l’âge d’or au sous-sol de l’église St-Noël-Chabanel.
Au lendemain de cette soirée du 26 octobre, Michel Trottier déclarait n’avoir «aucune raison de mettre en doute la parole de M. Saint-Jean, car c’est le discours qu’il m’a tenu et qu’il tient à ses citoyens depuis l’annonce de son départ», tout en se disant «excédé» par ce qu’il qualifie de «manigances électorales du maire sortant et de son parti».