Le ministère des Transports du Canada a annoncé, le 18 avril, que Hyundai Auto Canada Corp. a plaidé coupable a six chefs d’accusation criminelle pour avoir enfreint la Loi sur la sécurité automobile.
Tous les plaidoyers de culpabilité étaient liés à une omission d’envoi d’avis de défaut relatif à la sécurité dans les 60 jours suivant leur découverte en 2020 et 2021.
Ces défauts, qui touchaient près de 300 000 véhicules, étaient considérés graves. Certains de ces rappels portaient sur les risques pour la sécurité liés aux incendies de véhicules, à la réduction des performances de freinage et à la perte soudaine de puissance du moteur.
Hyundai devra ainsi payer une amende de 360 000$.
Dans son communiqué, l’instance gouvernementale précise que «Hyundai a fini par aviser les propriétaires», mais que «l’entreprise ne l’a pas fait dans les délais prescrits, ce qui a nécessité les accusations criminelles déposées contre l’entreprise».
«Chez Hyundai Canada, rien n’est plus important que la sécurité de nos clients et de leur famille, a plutôt réagit la marque automobile. Hyundai Canada reconnait que durant la pandémie de COVID-19, l’entreprise ne respectait pas toujours les exigences de calendrier précises indiquées dans la réglementation applicable dans un nombre limité de cas. Toutefois, nous avons immédiatement corrigé la situation et assumé la responsabilité.»
On note aussi que «tous les clients ont été informés des rappels et aucun incident relatif à la sécurité n’est survenu lié à cette situation».
Le Ministère continuera d’ailleurs à surveiller de près la conformité de Hyundai aux exigences de Transports Canada qui encourage «tous propriétaires de véhicule à faire rapidement corriger les défauts relatifs à la sécurité». (N.P.)