À 1h45, 30 minutes après l’introduction par effraction, la victime a appelé d’une cabine téléphonique à l’intersection du boulevard Lévesque et rue de Limoges, face à la berge de la Brise. Il racontait avoir été frappé à plusieurs reprises et volé dans son domicile, les suspects l’ayant délesté de son téléphone intelligent.
Plus tôt, deux hommes noirs avaient fait irruption dans son logement en défonçant la porte. Ils avaient le visage camouflé, l’une par un masque, l’autre par son kangourou. Les individus ont exigé du locataire qu’il ouvre son coffre-fort.
Que ce soit le stress de la situation ou la volonté de ne pas obtempérer, l’homme a été incapable d’ouvrir son coffre. À ce moment, il a reçu de nombreux coups d’un bâton métallique dont on ignore encore la nature exacte, que ce soit une barre de fer ou un bâton télescopique.
La victime s’en est tirée avec d’importantes lacérations au visage et sur le corps, mais on n’a jamais craint pour sa vie. Transportée en centre hospitalier, elle a obtenu son congé à 7h.
Drogue et collaboration mitigée
À leur arrivée sur les lieux de l’agression, les policiers ont aussitôt repéré de la drogue, qui pourrait être du haschich, laissée à la vue dans l’appartement.
Le citoyen impliqué a donc été arrêté et devra comparaître en cour de justice pour possession de drogue. Il a déjà des antécédents en pareille matière, mais pour des histoires remontant à plus de cinq ans.
À sa sortie de l’hôpital, la victime a montré peu de collaboration avec les forces policières, refusant de porter plainte. Également, il avait plus de 1000 $ en argent sur lui, ayant réussi à ouvrir son coffre-fort pour en sortir le précieux contenu.
Les enquêteurs ont fait la demande d’un mandat général de la part d’un juge afin de fouiller le logement à la recherche d’éléments supplémentaires de preuve.
On ne possède toujours aucun indice sur les deux suspects de l’affaire.