«Nous voulons protéger les jeunes par un enseignement aux entraîneurs et joueurs, lance-t-il. La prévention et la reconnaissance d’une commotion demeurent une priorité pour nous et ça passe par des formations.
«Nous avons de nombreuses informations sur la prévention des commotions, dont une vidéo faite par des spécialistes de l’Université de Montréal sur notre site de Hockey Québec. Nous utilisons aussi le programme d’éducation et de sensibilisation des commotions de Hockey Canada», enchaîne-t-il.
Les entraîneurs doivent obligatoirement compléter une formation en ligne intitulée «Respect et Sports» qui contient un chapitre sur tous les aspects reliés aux commotions. De plus, chaque équipe de hockey mineur a dans ses rangs un responsable au niveau de la santé et de la sécurité qui a également suivi une formation obligatoire.
Études
Une étude avec une vingtaine d’équipes bantam a été réalisée par le docteur Dave Ellemberg sur les blessures et commotions lors de la campagne 2015-16. À la dernière Coupe Dodge à Québec, une centaine d’équipes ont également fait l’objet d’une seconde étude. «Nous voulons savoir quels étaient le suivi et la capacité d’adaptation des gens quand un joueur se blesse. On voulait faire la comparaison avec des mises en échec complètes et en sens inverse. Les résultats ne sont pas encore connus», souligne M. Ménard.
Nouveaux règlements
Hockey Québec a réagi en interdisant les mises en échecs dès la saison 2015-16 dans les catégories bantam CC et midget BB, afin de réduire le nombre de commotions cérébrales et blessures.
Le Québec a été pendant plus de 20 ans la seule province à interdire les mises en échec dans la catégorie pee-wee, avant d’être imité par Hockey Canada en 2013.
Protocole de retour au jeu
Le joueur doit avoir un billet du médecin pour effectuer un retour au jeu. «Nos membres ne sont pas des médecins. Ce n’est pas comme une plaie ouverte, c’est difficile de savoir si un jeune a une commotion», insiste M. Ménard.
«La recherche va nous permettre de valider un protocole de commotions cérébrales, renchérit Patrick Marineau, de Hockey Québec. Nous allons pouvoir développer des outils diagnostiques efficaces, simples à utiliser pour nos membres.»