7 adultes canadiens de la génération Z sur 10 (69%) ont adopté le portefeuille mobile et 6 sur 10 (63%) préfèrent laisser leur portefeuille physique à la maison pour les courts déplacements, dévoile un récent sondage commandé par Interac Corp.
L’utilisation des portefeuilles mobiles par la génération Z dépasse celles de toutes les autres générations, y compris les millénariaux (60%), la génération X (44%), les baby-boomers (27%) et la génération silencieuse (10%).
Les données sur les transactions Interac révèlent que les préférences numériques de la génération Z ont entraîné une augmentation de 27% des paiements mobiles sans contact par Débit Interac au cours de la première moitié de 2024, par rapport à la même période en 2023.
Près des deux tiers des utilisateurs de portefeuilles mobiles de la génération Z (63%) ont ajouté leur carte de Débit Interac dans leur téléphone, tandis que 3 sur 10 (31%) ont pris les mesures nécessaires pour faire du débit leur mode de paiement par défaut.
Carte par défaut
Puisque 6 membres de la génération Z sur 10 (63%) perçoivent les transactions mobiles comme plus rapides que les paiements par carte physique, cela devient très facile de payer en mode automatique. Par conséquent, le choix de la carte par défaut revêt une grande importance.
«Le choix d’un mode de paiement par défaut, même s’il peut sembler anodin, peut influencer considérablement les habitudes de dépenses des Canadien.ne.s, déclare Glenn Wolff, chef de groupe et du service à la clientèle chez Interac, par voie de communiqué. Lorsque les consommateurs utilisent leur téléphone pour payer, il est facile d’oublier de sélectionner une carte spécifique dans leur portefeuille numérique. Cela peut entraîner l’utilisation d’un mode de paiement par défaut qui pourrait les inciter à s’endetter davantage. La situation est différente avec les portefeuilles physiques traditionnels, où les consommateurs devaient choisir consciemment la carte qu’ils souhaitaient utiliser à chaque fois.»
Volonté
Dans ce contexte, deux tiers des membres de la génération Z (62%) veulent être plus soucieux de leurs dépenses et plus de la moitié d’entre eux (57%) souhaitent avoir la possibilité d’utiliser la carte de débit pour payer en magasin ou en ligne.
Leurs opinions sont indéniablement influencées par le contexte économique plus large, où 8 membres de la génération Z sur 10 (79%) déclarent que le coût de la vie est trop élevé et près de 6 sur 10 (59%) ressentent le besoin de gérer leur argent de manière plus intelligente.
Rentrée scolaire
Le désir de contrôle de la génération Z est renforcé par l’arrivée de la rentrée scolaire, période traditionnellement associée à des dépenses plus importantes.
Par exemple, l’an dernier, les magasins de vêtements pour la famille ont enregistré près du double de transactions mobiles par Débit Interac en septembre et octobre comparativement à janvier et février.
Plus de la moitié (54%) des membres de la génération Z estiment qu’il est nécessaire d’adopter de nouvelles habitudes financières pour garder le contrôle de leurs finances et 56% d’entre eux prévoient introduire de nouvelles habitudes dès le mois de septembre prochain.
«Alors que les dépenses augmentent généralement à l’approche de la rentrée scolaire, les jeunes Canadien.ne.s cherchent à faire fructifier leur argent, ajoute M. Wolff, dans la même communication aux médias. La génération Z, qui est l’une des générations les plus touchées par les pressions liées au coût de la vie, perçoit Débit Interac comme une solution intelligente pour mieux contrôler ses dépenses numériques.»
Méthodologie
Hill & Knowlton a mené un sondage auprès d’un panel en ligne Léger Opinion composé de 1500 Canadien.ne.s, entre le 11 et 16 juillet.
Le sondage était d’une durée de moins de 10 minutes.
Les données ont été pondérées par âge, sexe et région, conformément aux données du recensement de 2021.
La génération Z est définie comme étant composée des Canadien.ne.s âgés de 18 à 27 ans, les millénariaux de 28 à 43 ans, la génération X de 44 à 59 ans, les baby-boomers de 60 à 78 ans et la génération silencieuse de 79 ans et plus.
La marge d’erreur associée à un échantillon aléatoire de n=1 500 serait de ±2,5%, 19 fois sur 20. (C.P./IJL)