Absent lors de l’annonce officielle, le maire Marc Demers a été le premier à signer le précieux document, avant que ne s’exécutent également les gens à la tête du Service de police, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) ainsi que Mesures Alternatives Jeunesse de Laval.
«C’est un grand jour pour les enfants de Laval, a déclaré le chef de la Police de Laval, Pierre Brochet. Nous invitons les Lavalloises et Lavallois à reconnaître que l’exploitation sexuelle des mineurs est un fléau auquel il faut s’attaquer; discuter de la problématique avec leur entourage afin d’aider à prévenir les risques d’exploitation sexuelle de mineurs et signaler aux instances concernées toutes situations reliées à l’exploitation sexuelle de mineurs.»
«Il est important d’outiller les parents pour les aider à reconnaître les indices d’exploitation sexuelle, de continuer Caroline Barbir, présidente-directrice générale du CISSS de Laval. Nous avons la responsabilité de donner la protection et les services auxquels nos jeunes ont droit pour évoluer dans un milieu sain et propice à leur bon développement.»
Un premier pas
«Cette déclaration implique tout le monde, confie Natasha Dugal, coordonnatrice du Programme prévention jeunesse de Laval. Elle se veut un filet social plus important pour les jeunes en impliquant davantage d’organismes et intervenants.»
Les agentes d’intervention communautaire à la Police de Laval, Mélissa Carrera et Mylène Langevin, qui animent le programme Les Survivantes à l’intention d’anciennes victimes de prostitution, se réjouissent de cette prise en charge collective du dossier.
«Quand ils sont témoins d’un cas d’exploitation sexuelle d’un jeune, on veut que les citoyens s’impliquent eux aussi en contactant un policier ou intervenant qualifié», précise l’agente Carrera.
«Ce virage est important pour les victimes que nous accompagnons chaque jour, ajoute Marie-Claude Côté, directrice du CAVAC de Laval. C’est le premier pas d’un plan d’action pour sensibiliser la population et les abuseurs, afin que personne ne ferme les yeux sur cette problématique.»
Changer les mentalités
Soulignons que la moyenne d’âge des personnes exposées à se prostituer au Canada se situe entre 14 et 15 ans. Les statistiques démontrent d’emblée que ce sont surtout les jeunes filles qui sont touchées. Il est nécessaire d’intervenir tôt dans le développement des enfants, car ceux qui sont touchés par l’exploitation sexuelle vivent plusieurs conséquences néfastes, dont des problèmes de santé mentale, dépendance aux drogues ou encore des blessures physiques.
En ouverture de conférence de presse, Judith Goudreau a invité l’ensemble de la population à utiliser les vrais mots décrivant cette dure réalité avec justesse.
«Une prostituée juvénile est une victime, un pimp est un exploiteur et il ne s »agit pas d’une simple transaction, le client, ici, est un abuseur, d’exprimer la conseillère en communication de la Police de Laval. Un changement de vocabulaire est un premier pas vers un changement des mentalités.»
Absent lors de l’annonce officielle, le maire Marc Demers a été le premier à signer le précieux document, avant que ne s’exécutent également les gens à la tête du Service de police, Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) ainsi que Mesures Alternatives Jeunesse de Laval.
«C’est un grand jour pour les enfants de Laval, a déclaré le chef de la Police de Laval, Pierre Brochet. Nous invitons les Lavalloises et Lavallois à reconnaître que l’exploitation sexuelle des mineurs est un fléau auquel il faut s’attaquer; discuter de la problématique avec leur entourage afin d’aider à prévenir les risques d’exploitation sexuelle de mineurs et signaler aux instances concernées toutes situations reliées à l’exploitation sexuelle de mineurs.»
«Il est important d’outiller les parents pour les aider à reconnaître les indices d’exploitation sexuelle, de continuer Caroline Barbir, présidente-directrice générale du CISSS de Laval. Nous avons la responsabilité de donner la protection et les services auxquels nos jeunes ont droit pour évoluer dans un milieu sain et propice à leur bon développement.»
Un premier pas
«Cette déclaration implique tout le monde, confie Natasha Dugal, coordonnatrice du Programme prévention jeunesse de Laval. Elle se veut un filet social plus important pour les jeunes en impliquant davantage d’organismes et intervenants.»
Les agentes d’intervention communautaire à la Police de Laval, Mélissa Carrera et Mylène Langevin, qui animent le programme Les Survivantes à l’intention d’anciennes victimes de prostitution, se réjouissent de cette prise en charge collective du dossier.
«Quand ils sont témoins d’un cas d’exploitation sexuelle d’un jeune, on veut que les citoyens s’impliquent eux aussi en contactant un policier ou intervenant qualifié», précise l’agente Carrera.
«Ce virage est important pour les victimes que nous accompagnons chaque jour, ajoute Marie-Claude Côté, directrice du CAVAC de Laval. C’est le premier pas d’un plan d’action pour sensibiliser la population et les abuseurs, afin que personne ne ferme les yeux sur cette problématique.»
Changer les mentalités
Soulignons que la moyenne d’âge des personnes exposées à se prostituer au Canada se situe entre 14 et 15 ans. Les statistiques démontrent d’emblée que ce sont surtout les jeunes filles qui sont touchées. Il est nécessaire d’intervenir tôt dans le développement des enfants, car ceux qui sont touchés par l’exploitation sexuelle vivent plusieurs conséquences néfastes, dont des problèmes de santé mentale, dépendance aux drogues ou encore des blessures physiques.
En ouverture de conférence de presse, Judith Goudreau a invité l’ensemble de la population à utiliser les vrais mots décrivant cette dure réalité avec justesse.
«Une prostituée juvénile est une victime, un pimp est un exploiteur et il ne s »agit pas d’une simple transaction, le client, ici, est un abuseur, d’exprimer la conseillère en communication de la Police de Laval. Un changement de vocabulaire est un premier pas vers un changement des mentalités.»