Dans Laval-des-Rapides, par exemple, on observe une pénurie de logements locatifs avec un taux de vacance de 1,6 %.
Même constat dans Vimont-Auteuil, où la part des logements vacants se chiffre à 1,8 %, bien en-deçà du seuil d’équilibre reconnu de 3 %. Une situation qui perdure depuis le début des années 2000 dans ce secteur de l’île, peut-on lire dans le bulletin sur le logement, publié en juin par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
À l’autre bout du spectre, la zone formée des quartiers Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Duvernay présente un taux d’inoccupation de 3,6 %, faisant damner les propriétaires d’immeubles locatifs de cette portion du territoire.
Voilà la situation qui prévalait à l’automne 2013, selon les données tirées de l’Enquête sur les logements locatifs que réalise annuellement la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL).
Pour l’ensemble de l’île Jésus, le taux d’inoccupation s’établit à 2,2 %, à mi-chemin entre l’agglomération de Montréal (2,9 %) et les municipalités de la Couronne Nord (1,4 %).
Selon la taille
Toutes gammes de loyers confondus, on constate une forte disponibilité des logements en studio.
Si bien que 4,3 % de ces logements, ne disposant d’aucune chambre fermée, étaient vacants à Laval au moment de l’enquête.
À 3,1 %, les unités d’une chambre à coucher affichaient aussi un taux d’inoccupation supérieur au point d’équilibre.
À l’inverse, un taux de vacance de 1,8 % des logements de deux chambres rendait la tâche plus difficile aux locataires à la recherche de ce type de loyer.
Quant aux logements de trois chambre et plus, ils étaient disponibles pour la location dans une proportion de 2,3 %, l’automne dernier.