À une autre époque, le parc urbain le plus connu des Lavallois était un lieu de rendez-vous tout autre pour celui qui a passé ses études de secondaire en face, à l’école Georges-Vanier.
«La Saint-Jean est une fête associée à la musique depuis mon enfance et c’est un site merveilleux pour chanter notre fierté d’être Québécois, confie Éric Lapointe. On va faire un survol des 20 dernières années. Gregory (Charles) va aussi réinventer certaines de mes chansons avec des arrangements différents.»
Mentor accompli
Pour l’occasion, le chanteur sera entouré de son frère, Hugo, 30 choristes et 8 musiciens. Deux candidats de la dernière saison de La Voix, Valérie Lahaie et Mathieu Provençal, seront aussi du rendez-vous aux côtés de leur mentor.
«J’avais un peu peur de cette machine au début, mais je me suis fait prendre au jeu de l’émission, mentionne-t-il. J’aime travailler avec d’autres artistes. C’est comme ça que tu grandis. De côtoyer des jeunes qui ont faim et possèdent le feu sacré, ça te fait réaliser les vraies raisons de ce métier. Le plus beau du monde. J’en reviens toujours pas de voir qu’après tous ces concours, le Québec regorge encore d’autant de talent.»
Nouveau matériel
Le chanteur de N’importe quoi, Terre promise,
Mon ange et Les Boys vient tout juste d’entamer la tournée suivant la sortie de son nouvel album, dont l’extrait Moman joue actuellement sur les ondes radiophoniques.
«Je fais un album quand j’ai besoin de faire le point sur ma vie, pour dire ce qu’on n’est pas capable d’exprimer dans notre quotidien, observe Éric Lapointe. C’est thérapeutique. Jour de nuit, c’est un album de nouveau célibataire, de crise de la quarantaine et de crise d’adolescence qui s’éternise!»