En 2015, il avait remporté sa catégorie, mais avait échappé le titre tant convoité, qui permet de mettre la main sur une carte professionnelle. Il se rendra en Espagne au début du mois de novembre pour participer aux Championnats du monde amateur et il tentera d’améliorer son 14e rang obtenu l’année dernière.
«Je vise un top-6 parce que ce sont les athlètes qui reçoivent de petites bourses, mais j’aimerais me retrouver sur le podium afin de terminer ma carrière amateur sur une bonne note», a lancé l’athlète de 39 ans.
C’est après les mondiaux qu’il recevra sa carte lui permettant de prendre part aux compétitions professionnelles et, qui sait, en faire son gagne-pain.
Un ancien lutteur
À 17 ans, Ndjomo Ngassa commence à s’entraîner au Cameroun, son pays natal. Il opte pour deux disciplines sportives, soit la lutte et l’haltérophilie. Au début des années 2000, il déménage en France où il poursuit son développement dans ces deux sports.
En 2003, il quitte Saint-Quentin pour la région Valenciennes, mais il n’y a aucun club de lutte ni d’haltérophile au nord de la France. II met donc un terme à sa carrière de lutteur et d’haltérophilie, mais jamais il n’a cessé de s’entraîner.
«Un ami m’a alors proposé de faire de la compétition debodybuilding vu mon physique, a-t-il indiqué. J’ai hésité, mais après avoir parlé avec un préparateur physique, j’ai décidé de me lancer.»
C’est le 22 avril 2006 qu’il est monté sur scène pour sa première compétition. Il a aussitôt eu la piqûre. Il a terminé septième, mais l’année suivante il prenait le troisième rang à ces mêmes Championnats de France avant d’enlever les honneurs aux Championnats européens.
En 2008, Éric s’est installé au Québec et il a continué de peaufiner son art. En 2011, il prend part à ses premiers Championnats du monde, mais il n’a pas réussi à se classer parmi les 16 premiers. En 2012, il y retourne, mais encore une fois, il n’obtient pas de classement. En 2013, il a pris une année de recul pour reprendre la compétition en 2014. Rien à faire, il n’est pas en mesure de se classer. En 2015, le déclic se fait alors qu’il s’empare du 14e rang dans sa catégorie.
«Vu ma petite taille, mon physique impressionne, a-t-il lancé. Mes jambes sont ma force, mais j’aimerais améliorer la largeur de ma cage thoracique.»