Auteur d’un rapport scientifique sur la pertinence écologique de protéger les trois grandes îles de la rivière des Mille Îles, en 2010, Éco-Nature «s’inquiète du sort de ce joyau pour lequel il n’y a pas de comparable dans la région».
L’organisme à qui l’on doit la protection d’importantes superficies naturelles le long de ce cours d’eau estime qu’il «manque une pièce maîtresse au tableau».
Cet archipel de quelque 200 hectares abrite «une riche biodiversité, inégalée dans la province, incluant un grand nombre des 91 espèces ayant un statut de précarité au Québec ou au Canada présentes sur le territoire», rappelle Éco-Nature dans un communiqué publié le 24 septembre, en réaction à la virulente sortie publique de Sauvons nos trois îles contre le gouvernement libéral.
Gestionnaire du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, l’OBNL souligne que «les aléas de la nature dans un contexte de changements climatiques mettent aujourd’hui en évidence l’importance de protéger les derniers grands milieux naturels de la rivière des Mille Îles». (S.ST-A.)