Directrice de la chez Éco-Nature | Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, Anaïs Boutin prendra le relais à la direction générale de l’organisation dès ce jeudi, 12 octobre.
La directrice générale sortante, Christine Métayer, la secondera jusqu’à son départ, le vendredi 27 octobre. Pour ces deux prochaines semaines, Mme Métayer agira donc à titre de conseillère stratégique, après quoi elle s’offrira une pause d’une quinzaine de jours avant d’entreprendre ses nouvelles fonctions de présidente-directrice générale de Tourisme Laval.
«Nous saluons la riche contribution de Christine et nous sommes ravis de pouvoir assurer une continuité grâce à Anaïs Boutin», a déclaré par voie de communiqué le président du conseil d’administration David Maréchal.
À l’emploi d’Éco-Nature depuis plus de 15 ans, Anaïs Boutin est «la meilleure personne pour assurer une transition harmonieuse vers la nomination d’une nouvelle direction générale», y affirme le CA.
Feuille de route
Anaïs Boutin détient un baccalauréat en biologie et une maîtrise en écologie moléculaire.
On lui doit, entre autres, de nombreux projets visant la conservation des espèces animales et végétales en péril sur le site du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles. À cet égard, on y a recensé pas moins de 86 espèces menacées ou susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables.
Par ailleurs, en sa qualité de directrice de la protection et de la conservation, Anaïs Boutin supervise l’ambitieux projet d’agrandissement du refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles (PRMI). Soutenu par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et les maires et mairesses des 10 municipalités partenaires d’Éco-Nature, ce projet permettrait d’en étendre potentiellement les limites sur un millier d’hectares de milieux naturels pour en faire un vaste parc de conservation métropolitain. Actuellement, le refuge faunique occupe une superficie de 26 hectares d’aires protégées, à savoir les 10 îles que possèdent Laval, Rosemère et Éco-Nature.
L’organisation fait également valoir les «nouvelles approches» que Mme Boutin a développé au fil des années auprès des citoyens et les partenariats qu’elle a multiplié avec les gouvernements supérieurs, institutions d’enseignement et organismes locaux pour mieux protéger, conserver et mettre en valeur la rivière des Mille Îles.
Bilan
C’est avec un pincement au cœur qu’Éco-Nature | Parc de la Rivière-des-Mille-Îles voit quitter sa directrice générale Christine Métayer dont il salue l’«audace» et les «qualités de visionnaire».
«Nous la remercions d’avoir fait rayonner la rivière des Mille Îles et la cause environnementale grâce à la qualité de son travail, à son dévouement et à sa personnalité», écrit-on.
Dès son entrée en poste en avril 2021, Mme Métayer «a travaillé sans relâche afin d’assurer le lancement de la première phase du projet ERRE écomobilité, proposant un programme unique de découverte des milieux naturels de la rivière et de l’histoire de ses berges», rappelle l’organisme gestionnaire du Parc de la Rivière-des-Milles-Îles.
En plus d’assumer le «leadership» du projet visant l’agrandissement du refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles, elle a su «rallier et mobiliser les élus de 10 municipalités riveraines» à la faveur d’une Déclaration commune. En mars dernier, les maires et mairesses se sont engagés à créer le Parc de conservation métropolitain de la Rivière-des-Mille-Îles, lequel est appelé à se déployer sur les 42 kilomètres de la rivière qui relie Deux-Montagnes à Terrebonne.