Selon Transplant Québec, la pandémie a ralenti l’activité en don et transplantation d’organes de près de 20 % au Québec.
En effet, une baisse importante a été enregistrée pour les références (18 %), les donneurs actifs (20 %) et les personnes transplantées (20 %) au cours de l’année 2020. Cette diminution est majoritairement attribuable à l’impact de la première vague de la pandémie où les références ont significativement chuté.
À l’inverse, le nombre de personne en attente n’a pas été affecté, tout comme le nombre de décès qui a diminué de 14 % en 2020.
«Les résultats de la dernière année sont certes mitigés, atteste Sylvain Lavigne, directeur des services cliniques par intérim de Transplant Québec. Ils reflètent l’impact de la pandémie à différents niveaux, mais l’activité en don n’a jamais cessé.»
Il ajoute que la deuxième vague n’a pas eu le même impact. Transplant Québec a d’ailleurs observé un retour à la moyenne habituelle de ses activités lors des derniers mois de l’année.
Laval dans le dernier tiers
Les références ont notamment surpassé la moyenne des cinq dernières années en septembre, octobre et décembre. Au total, 675 références pour don d’organes ont été faites, dont 28 % ont pu être retenues.
La région de l’Estrie s’est démarquée avec un taux de 17,3 références pour 100 000 habitants. Elle est suivie par le Saguenay-Lac-Saint-Jean (15,84 pour 100 000 habitants) et Montréal (11,93 pour 100 000 habitants).
De son côté, la région de Laval se classe au 11e rang des régions québécoises avec un taux de 5,24 références pour 100 000 habitants.
Notons aussi qu’un total de 802 personnes étaient inscrites sur la liste d’attente unique gérée par Transplant Québec en date du 31 décembre 2020. 390 citoyens ont quant à eux pu être transplantés dans la province. (N.P./IJL)