En 2021, Félix Dolci avait seulement participé à deux épreuves des Championnats du monde de gymnastique, notamment en raison d’une blessure à une cheville subie quelques semaines plus tôt.
Le Lavallois souhaitait ainsi se démarquer lors de l’édition 2022 tenue du 29 octobre au 6 novembre à Liverpool, au Royaume-Uni. Félix Dolci participait à six épreuves individuelles, de même qu’au concours complet par équipes.
Le Canada a d’ailleurs terminé au 10e rang de cette épreuve. Avant de partir, l’équipe s’était fixé l’objectif de réaliser un top-12, ce qui serait nécessaire lors des Mondiaux 2023 pour obtenir une qualification olympique.
«Nous avions aussi un sous-objectif de faire un top-8 pour atteindre la finale de la compétition, note Dolci. Nous ne l’avons pas réalisé, mais c’était très proche en termes de pointage malgré les défis.»
Le groupe de gymnastes n’a pas été épargné par les blessures. L’un des athlètes qui devait prendre part à la compétition s’est blessé à la cheville lors de la préparation. Cela forçait les trois athlètes participant aux épreuves du sol et au saut à obtenir un bon résultat, puisqu’il allait être assurément compter dans le total canadien.
Individuel
La meilleure performance individuelle de Dolci a été une 22e position à la barre fixe.
Il a terminé au 35e rang au concours individuel et aux anneaux, ainsi qu’au 44e échelon des barres parallèles. Le cheval d’arçons et le sol ont été plus difficiles, y obtenant respectivement les 124e et 102e places.
«J’espérais faire la finale du concours complet et même de certains appareils, affirme le gymnaste de Sainte-Rose. Je ne mentirai pas que c’était décevant, mais j’en sors extrêmement grandi. Je retiens ce qui a moins bien été pour ajuster le tir.»
Dolci croit que cette expérience sera précieuse en vue des Championnats du monde 2023.
«C’est le moment attendu et on va tout faire pour avoir un laissez-passer [pour les Jeux olympiques de Paris 2024], rappelle-t-il. Il y aurait d’autres façons de s’y rendre individuellement, mais je ne veux pas l’envisager. On veut se qualifier.»
Scène européenne
Le Lavallois participera à deux dernières compétitions avant la fin de l’année 2022. Il évoluera dans les circuits allemands et français.
«C’est une formule que j’aime beaucoup, soutient-il. Je représente un club et nous tentons de gagner le championnat. Malheureusement, ça n’existe pas encore au Canada. Ce serait extrêmement intéressant, mais ça nécessite plus d’athlètes, beaucoup de commanditaires et un gros programme.»
L’an dernier, il avait notamment remporté le championnat français avec sa formation.
Au-delà des performances, Dolci croit que ces expériences permettent de rencontrer des gens du milieu qui ont beaucoup de vécu et qui peuvent l’aider à s’améliorer.
«Dans mon équipe allemande, j’ai la chance de côtoyer d’anciens champions olympiques, affirme-t-il. Je les voyais à la télévision et maintenant je m’entraîne avec eux dans le même groupe. On remporte des matchs et des victoires ensemble. Ce sont des moments magiques.»