L’ex-sprinteur Nicolas Macrozonaris se retrouve à nouveau sur les blocs de départ pour une seconde campagne en quatre ans sous la bannière du parti Action Laval.
Après avoir terminé 3e dans Sainte-Dorothée en 2017, le Lavallois qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Sydney (2000) et d’Athènes (2004) remet ça, cette fois, dans Saint-Martin, un des districts voisins situé au sud de l’autoroute 440 Ouest.
À la différence près que l’ancien olympien disposera cette fois-ci de neuf mois pour faire campagne, lui qui – il y a quatre ans – avait été désigné à moins de six semaines du scrutin en remplacement d’un candidat qui avait fait défection.
Aujourd’hui thérapeute sportif et entraîneur-chef du club d’athlétisme qu’il a fondé à Montréal en 2014, Nicolas Macrozonaris se dit redevable envers la communauté lavalloise. «Jamais je n’aurais pu représenter le Canada aux Jeux olympiques sans le support des Lavallois. C’est pour cela que je m’implique activement et bénévolement à Laval depuis plus de 15 ans», affirmait le 10 février par voie de communiqué celui qui s’emploie nommément auprès du Centre du Sablon dans Chomedey.
Louise Labrie
Une semaine plus tôt, la cheffe d’Action Laval et candidate à la mairie, Sonia Baudelot, annonçait la candidature de Louise Labrie dans le district de Sainte-Rose.
Courtière immobilière depuis plus de 30 ans, Mme Labrie est une citoyenne habituée d’assister et de prendre la parole aux séances du conseil municipal.
Incidemment, au printemps 2018, elle fut la première à questionner l’administration Demers sur ses intentions de céder au Groupe immobilier FTQ 7 des 12 hectares du Bois du Trait-Carré, fraîchement acquis par voie d’expropriation en plein cœur du centre-ville. Elle avait alors suscité un vif débat public qui avait fait rage pendant quatre longs mois, soit jusqu’à ce que le conseil municipal – en pleine crise politique – tranche en faveur de la préservation intégrale du boisé.