Un homme de 58 ans a tué sa conjointe de 74 ans lors d’un funeste événement de violence conjugale dans l’après-midi du vendredi 4 décembre, au haut d’une tour de nombreux logements de l’île du Tremblay.
L’incident se serait déroulé peu avant 13h03, heure de l’appel au 911, en provenance d’un complexe immobilier de l’avenue du Havre-des-îles, dans Chomedey.
À l’arrivée des agents du Service de police de Laval (SPL), une femme gisait inanimée au sol. Son corps portait la marque de nombreuses blessures. Sa mort a été constatée sur place.
Le SPL a alors fait appel aux spécialistes du Laboratoire de sciences judiciaire et de médecine légale situé rue Parthenais, à Montréal.
La scène de crime a été minutieusement analysée avant d’être levée le lendemain, samedi 5 décembre, à 10h30.
Pendant ce temps, le conjoint de la victime a été interrogé, arrêté et incarcéré. L’individu possède des antécédents en matière de violence conjugale, devant d’ailleurs respecter des conditions en matière de bon comportement.
Le suspect a comparu une première fois à distance le samedi 5 décembre, à 14h. Pour l’instant, il fait face à des accusations de trois bris de condition et d’homicide au second degré.
Toutefois, ces accusations pourraient être modifiées, voire bonifiées, à la suite de l’autopsie pratiquée le lundi 7 décembre.
On ignore encore comment s’y est pris l’homme pour assassiner sa conjointe septuagénaire. Il sera de retour en cour de justice ce jeudi 10 décembre.
Il s’agit du cinquième homicide à se produire sur le territoire de Laval en 2020.
Premier événement
Rappelons que le mercredi 2 décembre, c’est du côté de Saint-Vincent-de-Paul qu’on a assisté à un meurtre relié au crime organisé.
Un homme de 39 ans a été abattu de plusieurs balles dans la soirée du mercredi 2 décembre, sur la rue de la Fabrique, non loin du parc et de l’école Jean-XXIII.
Après qu’on eut évoqué des liens avec la mafia italienne ou des bandes de motards criminalisés, on apprenait que la victime était bien connue des services policiers comme un proche de gangs de rue.
Tel que le veut la pratique en pareille matière, l’enquête a été transférée à la Sûreté du Québec.