Mis à jour le 07 juillet 2025 à 10h46
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a confirmé la présence de deux maladies des animaux aquatiques, la maladie de la sphère multinucléée inconnue (MSX) et la perkinsose, dans des échantillons d’huîtres prélevés dans la Baie-des-Chaleurs, au Québec.
La maladie MSX et la perkinsose ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour la salubrité des aliments. Toutefois, ces maladies entraînent une augmentation de la mortalité chez les huîtres ainsi qu’une diminution des taux de croissance.
Il s’agit des premiers cas confirmés de maladie MSX et de perkinsose au Québec.
Dans le cas de la maladie MSX, il faut composer avec un hôte intermédiaire inconnu; il est donc plus difficile de déterminer le mode de propagation. La perkinsose, quant à elle, se transmet directement entre les huîtres, ce qui rend les huîtres infectées et l’eau contaminée les principaux vecteurs de transmission.
Afin de limiter la propagation de ces maladies, l’ACIA, Pêches et Océans Canada (MPO), et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) travaillent de concert avec les partenaires et les communautés autochtones pour surveiller l’évolution de la situation et prendre les mesures qui s’imposent. Ces mesures s’inscrivent dans l’approche «Une seule santé» du gouvernement du Canada visant à se préparer aux maladies animales, à les détecter et à lutter contre celles-ci.
En plus des mesures de protection rigoureuses en place et des mesures accrues de surveillance des animaux, l’ACIA, en collaboration avec le MPO et le Québec, continue de mener des activités de traçage et d’analyse des huîtres pour avoir une meilleure idée de la présence de la maladie MSX et de la perkinsose dans ces secteurs.
Les mesures d’intervention comprennent :
- Des mesures de contrôle des déplacements visant les huîtres dans les secteurs concernés;
- Une enquête plus approfondie sur l’origine des parasites détectés;
- La mise à contribution des scientifiques, des producteurs et des pêcheurs pour continuer de surveiller la santé des mollusques, y compris en avisant l’ACIA ou la province de la présence de maladie chez les huîtres, de toute baisse des taux de croissance ou de toute augmentation des taux de mortalité observée;
- L’accès des producteurs aux renseignements sur la détection et le contrôle des déplacements.
(C.P./IJL)



