Deux feux dans des bâtiments résidentiels ont été signalés aux pompiers de Laval, le 13 octobre. L’avertisseur de fumée dans une résidence n’a pas sonné, alors qu’il n’y en avait pas dans la seconde.
De la fumée montait de la cage d’escalier lorsque l’unité 121 est arrivée au 120 Terrasse Paul-Comtois, dans Pont-Viau, à 14h31, 4 minutes après que l’appel fût logé au 911.
L’évacuation en cours a été complétée par les services d’urgence. Au total, 19 pompiers de 6 unités se sont dirigés sur les lieux pour contrôler les flammes émanant d’une salle de bain au premier étage.
Heureusement, personne parmi les résidents du complexe de quatre étages n’a été blessé. Une pile de vêtements souillés par du goudron a été retrouvée, ce qui laisse croire à une surchauffe de sécheuse, selon le chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Laval, Michel St-Jean.
L’incendie a entraîné des dommages de 30 000 $ au bâtiment, 15 000 $ au contenu, en plus des 4 portes d’entrée abîmées lors d’entrées forcées par les pompiers.
Aucun détecteur de fumée n’a été trouvé et deux citoyens ont dû être relocalisés.
Intervention citoyenne
Lors de l’autre incendie, plus tôt en journée, un résident a éteint les flammes grâce à un extincteur à poudre ABC.
Cette fois-ci, rien d’apparent n’a été observé à l’arrivée de l’unité 202, à 11h38. L’évacuation de l’immeuble de six étages, situé au 4600 promenade Paton, a été complétée. Aucun sauvetage n’a été nécessaire.
Le feu avait son origine dans la cuisine d’un appartement et la cause exacte est sous enquête. L’avertisseur de fumée ne s’est pas activé.
Les dommages s’élèvent à 5000 $ au bâtiment et 1500 $ au contenu.
Michel St-Jean a souligné l’importance d’avoir un détecteur de fumée et de vérifier qu’il fonctionne au moins deux fois par année.
«Dans ces cas-ci, il y avait des gens sur place pour appeler le 911 avant que le feu se propage, mais ce n’est pas toujours le cas», a-t-il précisé.