Leur performance, lors de cette compétition tenue à Mascouche, leur a valu une bourse de 500$, 20 heures d’enregistrement en studio, une session photo, un vidéo-clip d’une valeur de 10 000 $ et un concert rémunéré au cégep de Terrebonne.
«C’est une bonne plateforme de promotion pour se faire voir et entendre, et ainsi, élargir notre bassin de fans, confie le musicien et comédien qui réside toujours dans Saint-Vincent-de-Paul, où il a grandi. D’ailleurs, nous allons participer au concours de Diapason en novembre. Puis en 2015, ce sera l’année du grand décollage!»
Longue durée
Formé il y a cinq ans, le groupe comprend Mathieu Thivierge (basse), Christophe Joannides (parolier) et Roman Pagliaro (guitare et voix), le fils du rocker québécois bien connu, qui a accepté de réaliser le premier opus de la formation. Une aventure débutée de 2009 et terminée en 2012.
«Michel Pagliaro nous a accompagnés tout au long du processus, pendant que l’on relevait le défi de faire du pop rock en français, de raconter Cédrick Hébert. Il a amélioré notre technique musicale. On a dû passer minimalement 1000 heures à travailler nos harmonies vocales!»
Sur la glace
En 2010, le quatuor a créé sa propre compagnie, Apatride Productions. Une fois l’album achevé, une entente a été conclue avec Musicor. Or, des désaccords sur l’éthique de travail et la promotion de l’album ont débouché sur une saga judiciaire qui s’est réglée à l’amiable durant l’été 2013.
Les Fous de la Reine ont sorti un premier extrait, La guillotine, en novembre dernier. Depuis, la pièce joue régulièrement à la radio, particulièrement sur les ondes de CKOI. Le 24 mai, ils ont lancé un mini-album de quatre titres, qui se veut un avant-goût de l’opus à venir.
D’autre part, les membres du groupe mènent d’autres projets musicaux en parallèle des Fous de la Reine, que ce soit le hard rock des Stew Pigs, le hip-hop d’Hyp-No-Teas et le rap d’Ousman.
Gregory Charles
C’est auprès des Petits Chanteurs de Laval et de son directeur musical, Gregory Charles, que Cédrick Hébert a développé sa passion pour la musique. Il s’est ensuite orienté vers l’art dramatique, tenant des petits rôles dans les séries Virginie et René Lévesque, avant de revenir à ses premières amours, le chant et le clavier.
«Durant sept ans, Gregory Charles m’a montré que la musique exigeait de la discipline, du travail ardu et un souci de la performance, se rappelle l’artiste de 25 ans. Il a été mon mentor. Il m’apprenait le piano sur le bras, entre deux répétitions. Avec les Petits Chanteurs, sommes allés un peu partout, Belgique, France, Chine, en apprenant le respect de l’autre et l’importance d’avoir la parole juste.»