Les entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) du Québec demande qu’une bonification de quatre dollars et quatre-vingts sous soit appliquée pour permettre à plus d’aînés d’avoir accès à cette aide.
Le Réseau de coopération des EÉSAD rappelle qu’en moyenne un usager à faible revenu qui bénéficie du maximum de l’aide financière disponible ne peut se payer qu’une heure et six minutes de service par semaine.
La bonification demandée permettrait, à court terme, de révolutionner le soutien à domicile au Québec selon le réseau.
«Les services existent, les préposées d’aide à domicile sont formées avec le soutien du ministère de la Santé et des Services sociaux, mais les aînés n’ont pas les moyens de payer, constate J. Benoit Caron, directeur général du Réseau de coopération des EÉSAD. Les données officielles le confirment : les aînés s’appauvrissent.»
Interpeller les députés
Avec cette constatation, les entreprises appellent les députés à adopter des mesures concrètes pour venir en aide aux plus vulnérables et de réaliser le virage vers le soutien à domicile.
Comme les députés entament leur dernière session parlementaire avant les élections, les EÉSAD veulent que ces derniers mesurent l’urgence d’agir et de ne pas attendre les éventuelles promesses électorales.
C’est pourquoi les membres du Réseau vont interpeller individuellement les députés dans toutes les régions au cours des prochains jours. (J.B.)