Le retour de David De Cotis au sein du caucus d’Action Laval n’est plus qu’une formalité.
À la dernière assemblée municipale, le conseiller de Saint-Bruno avait d’ailleurs été désigné avec la conseillère dans Chomedey, Aglaia Revelakis, pour représenter le parti alors que la Municipalité autorisait la présence de la moitié des élus dans la salle du conseil pour la première fois depuis le grand confinement décrété en mars.
«Le caucus et l’exécutif [du parti] n’ont jamais perdu confiance en M. De Cotis, réaffirme le président et chef intérimaire, Archie T. Cifelli. Il devrait être de retour au caucus vers la fin du mois d’août.»
On se rappellera qu’en février dernier, les conseillers municipaux David De Cotis, Isabella Tassoni et Paolo Galati s’étaient retirés du caucus de la seconde opposition à l’hôtel de ville après qu’on eut appris qu’ils étaient sous enquête à la Commission municipale du Québec (CMQ) en lien avec leur Déclaration d’intérêts pécuniaires.
À la suite de la décision de la CMQ de ne pas porter d’accusation contre ces trois élus, Mme Tassoni et M. Galati avaient aussitôt regagné le caucus à la fin du mois de mai, mais pas M. De Cotis. Ce dernier ne voulait pas précipiter son retour, lui qui était aussi visé par une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) relativement à des allégations de trafic d’influence du temps qu’il était vice-président du comité exécutif et président de la Société de transport de Laval (STL), ce dont il s’est toujours défendu.
«C’est sûr que je ne peux pas attendre après l’UPAC pour continuer à vivre. Veux, veux pas, ça fait deux ans qu’ils sont au dossier. Un moment donné, il faut que je prenne une décision pour ma vie personnelle, familiale et professionnelle», plaide celui qui rappelle avoir rencontré «volontairement» les enquêteurs en février et mars et répondu à toutes leurs questions.