En 1992, Dan Bigras chantait pour la première fois Tue-moi, ce hit français devenu un classique québécois.
Le samedi 18 novembre, l’auteur-compositeur-interprète célébrera les 30 ans d’existence de cette pièce composée par Florent Pagny au Théâtre des Muses.
Toujours aussi passionné par son métier, Dan Bigras se réjouit de jouer en salle dans la région d’où vient son père.
«À 15 ans, je jouais dans les bars et à 65 ans, je suis encore là. Ce sont des choses pour lesquelles on remercie. On célèbre ces 30 ans.»
–Dan Bigras, auteur-compositeur-interprète.
Accompagné par trois musiciens, l’artiste estime que son spectacle a des sonorités encore plus rock qu’auparavant.
Étant producteur de sa musique depuis 1995, Dan Bigras a énormément de liberté dans son emploi.
Au gré de ses envies, il sélectionne les chansons qui lui parlent davantage à l’instant présent, toujours dans le but de connecter avec son public.
«J’ai un rapport direct avec le monde, exprime-t-il, reconnaissant. Ça, c’est assez privilégié comme lien. J’amène mes affaires de façon sincère et les gens réagissent sincèrement.»
Chansons
La liste de chansons est flexible, mais le chanteur assure que certains de ses classiques seront de la partie. De nouvelles compositions seront également intégrées au programme.
«Ça parle toujours un peu de la même chose, explique Dan Bigras, relatant les thèmes de ses chansons. Ça parle de la vie, de l’amour. Quand on parle de l’amour, c’est large. J’ai des chansons de peine d’amour, d’amour, paillardes, un peu plus cochonnes…»
Parmi les nouveautés se trouve Rivière perdue, une chanson écrite en l’honneur d’un garçon décédé au Refuge des Jeunes de Montréal, organisme pour lequel Dan Bigras s’est impliqué pendant plus de 30 ans et Parle-moi, une œuvre à propos de sa mère qui est décédée sans pouvoir lui adresser un mot, pour des raisons médicales.
«La tristesse d’un texte peut bien s’accrocher après une mélodie qui groove à la planche, témoigne le musicien. […] Il n’y a pas de règles, il y a juste ton inspiration. Tout peut se marier avec tout. […] C’est la rencontre entre l’auteur, le compositeur et l’interprète. Si ces trois-là ne font pas un couple parfait, il n’y a rien.»