La Confédération des syndicats nationaux (CSN) souhaite que le nouveau pont de l’île d’Orléans soit réalisé localement.
«La CSN ne comprend pas l’attitude du ministère des Transports du Québec qui agit comme s’il voulait que les usines québécoises échappent le contrat de fabrication du nouveau pont de l’île d’Orléans au profit de concurrents européens ou chinois», affirme la CSN, par voie de communiqué.
«Il est primordial que le gouvernement du Québec envoie le bon signal et exige la part maximale de contenu canadien dans ses appels d’offres. Que le gouvernement agisse de façon à donner une chance réelle à notre industrie», affirme Dominic Tourigny, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, dans sa sortie publique.
Selon la CSN, le problème dans les devis du ministère des Transports du Québec est qu’il exige de faire la soudure des pièces d’acier sur le chantier du pont plutôt que d’utiliser la méthode de soudage en usine et de boulonnage sur le site.
Cette dernière méthode, affirme la CSN, permet d’utiliser le personnel déjà en place dans les usines plutôt que de tenter de recruter pour effectuer le travail ailleurs.
« Il est temps que Québec comprenne que c’est avantageux de construire localement. Tant pour des raisons de qualité, de diminution des gaz à effet de serre liés au transport des matériaux que pour des raisons de revenus fiscaux rattachés à la fabrication. Les pays sans hivers n’ont pas l’expertise pour notre climat », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, par voie de communiqué. (A.L.)