Du 16 au 18 juillet, au parc de Lausanne dans Vimont, le Club de soccer Monteuil, en collaboration avec le Toronto Blizzard et Ottawa South United, accueillera 70 joueuses âgées de 13 à 18 ans dans le cadre d’un camp d’identification universitaire où trente et un entraîneurs des différents programmes universitaires québécois et américains seront présents.
Du lot, des représentants des universités Princeton, Yale, Georgetown et Harvard se déplaceront question d’épier les talents canadiens. «C’est très difficile d’offrir de la visibilité à nos joueuses, mentionne le directeur technique du CS Monteuil, Marco Masucci. D’habitude, pour être vu, nous devons les envoyer dans plusieurs camps aux États-Unis, ce qui coûte cher.»
Selon le communiqué envoyé par le club qui regroupe les secteurs de Vimont et Auteuil, il s’agit du plus gros camp d’identification jamais organisé dans la province.
Les joueuses tenteront d’y décrocher une bourse d’étude dans le but de poursuivre leur carrière sportive.
En lien avec le plan
Marco Masucci, qui en est à sa septième année à titre de directeur technique mentionne que le club a énormément investi dans la relève depuis son arrivée et que maintenant il compte sur un groupe assez talentueux.
«Notre bassin de joueurs et joueuses est très fort, de dire celui qui travaille sur le projet du camp d’identification depuis février. [Avec ce camp], on montre qu’on est capable de les accompagner vers les prochaines étapes.»
Il soutient aussi que son équipe technique a toujours favorisé l’éducation. «Dès notre arrivée, on a toujours préféré envoyer nos joueurs et joueuses dans des universités que dans des camps en Europe, explique-t-il. Comme ça si jamais leur plan de soccer ne fonctionne plus ils ont une alternative.»