Du 19 au 23 septembre, Élan politique jeunesse, un organisme qui a pour mission d’encourager la participation des jeunes dans la société, organise la Semaine lavalloise de l’engagement, liant les organismes communautaires de Laval et les jeunes des écoles secondaires afin de favoriser l’engagement civique et citoyen des élèves au sein de leur communauté.
Pour sa première édition, l’initiative regroupe 55 organismes communautaires qui se rendront dans 17 écoles primaires, secondaires et centres de formation professionnelle pour rencontrer plus de 15 000 jeunes.
Ainsi, les organismes peuvent aller à la rencontre des jeunes beaucoup plus facilement et mettre de l’avant leur mission, soit sociale, éducative, sportive ou culturelle, avec un kiosque et des activités.
Les élèves connaîtront davantage les organismes locaux qui peuvent combler certains de leurs besoins, mais également les possibilités de venir en aide aux personnes plus vulnérables.
Faire le pas
Durant la soirée de lancement qui a eu lieu le 6 septembre, plusieurs travailleurs du milieu communautaire ont énoncé avoir de la difficulté à joindre les jeunes.
Bien que la technique du bouche-à-oreille soit la plus efficace pour ces derniers, elle était plus ou moins utilisée pendant la pandémie.
C’est pourquoi plusieurs organismes ont misé sur les réseaux sociaux. Toutefois, il leur était toujours difficile.
«La plupart des organismes ne sont pas formés pour utiliser les réseaux sociaux efficacement, commente Sabrina Lacrouts, agente de mobilisation au Comité de Développement Local de Chomedey. Il faudrait que des ressources ne soient consacrées qu’à la présence sur le web.»
D’ailleurs, l’initiative, qui durera cinq jours, vient inverser les rôles. Plutôt que les jeunes aillent vers les organisations, ce sont ces dernières qui se déplacent vers les élèves.
Une évidence
De nombreux organismes ont manifesté leur soutien à cet événement lors de la soirée de lancement de la Semaine lavalloise de l’engagement.
L’engouement était tellement fort que ce sont près d’une cinquantaine d’organismes qui ont répondu présents en moins d’une semaine après avoir envoyé les invitations par courriel, mentionne Mohamed Bâ, instigateur du projet et d’Élan politique jeunesse.
Pour Claudia Rainville-Cloutier, coordonnatrice à la table de quartier Forme ta vie, cette mobilisation communautaire permettra de créer un lien plus fort entre les organismes et les écoles, mais aussi de les renforcer entre eux.
«Cet événement partira l’année scolaire du bon pied, souligne-t-elle. Un organisme qui fait de l’aide aux devoirs pourra bien travailler avec un autre organisme qui se consacre à de l’aide alimentaire pour aider un jeune qui nécessite de ses deux accompagnements. Les gens se complètent malgré leur mission différente.»