Annoncé au début de l’été, le programme de covoiturage branché initié par la STL et l’AMT a pris officiellement son envol, le lundi 17 octobre.
En fait, voilà déjà deux semaines que les premiers véhicules mués exclusivement par l’électricité ont été mis sur la route.
Partenaires dans cette aventure, la Société de transport de Laval (STL) et l’Agence métropolitaine de transport (AMT) ont tenu un point de presse à la porte de la station de métro Montmorency, où sont alignées les bornes de recharge électrique.
40 covoitureurs
Déjà, ils sont 32 Lavallois à profiter de cette nouvelle formule de transport collectif sans que l’ombre d’une goutte d’essence n’intervienne.
À terme, ils seront 40 à se covoiturer à bord des 10 Chevrolet Volt mises à la disposition des usagers du transport en commun.
Des dix équipages formés de personnes habitant le même quartier et travaillant aux mêmes heures, sept se dirigeront cinq jours semaine au stationnement incitatif du métro Montmorency, deux vers le terminus Cartier et l’autre à la gare de Sainte-Dorothée de la ligne de trains de banlieue électrifiée de Deux-Montagnes.
«CLIC est un projet audacieux en ce sens qu’il introduit pour la toute première fois le concept de covoiturage par mode de propulsion complètement électrique», a indiqué le président-directeur général de l’AMT, Joël Gauthier, en vantant les mérites de l’«électromobilité».
Pour le président du conseil d’administration de la STL, Jean-Jacques Beldié, cette initiative s’inscrit dans le cadre du virage vers la mobilité durable dévoilé par le transporteur public au cours de l’été.
Coûts
La mise en œuvre de ce projet-pilote a nécessité un investissement de 680 000 $, incluant l’acquisition de 10 voitures à 43 500 $ chacune.
La contribution du fabricant General Motors au projet CLIC a été de 100 000 $.
Des 250 000 $ qu’a coûté l’implantation des bornes de recharge, Hydro-Québec a assumé 145 000 $.
La STL et l’AMT ont ainsi déboursé chacune un montant de quelque 220 000 $ pour la réalisation de ce projet novateur.
Quant aux frais d’exploitation annuels estimés à 51 000 $, ils seront couverts à 75 % par les 40 covoitureurs, via l’abonnement annuel à la carte TRAM 5, dont le coût est de 142 $ par mois. En retour, les bénéficiaires de ce programme n’auront pas à payer pour leur case de stationnement incitatif.
Enfin, les conducteurs désignés auront le privilège d’utiliser à des fins personnelles la Chevrolet Volt jusqu’à un maximum de 200 kilomètres par mois.