Laval entame le second semestre comme elle a bouclé la première moitié de l’année.
En juin et juillet, on a coulé les fondations de 76 et 81 habitations dans la troisième grande ville du Québec. C’est quatre fois moins qu’à Montréal, qui totalise 642 nouvelles habitations en chantier.
Depuis le début de l’année, ce sont 651 unités d’habitation qui sont sorties de terre sur l’île Jésus, soit une moyenne anémique de 93 logements par mois.
À pareille date l’an dernier, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) avait enregistré 1508 unités en démarrage en sol lavallois.
Record peu enviable en vue
Laval est en voie de connaître l’un de ses pires bilans des 34 dernières années, soit depuis que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) compile les statistiques mensuellement.
En une seule occasion, Laval a enregistré moins d’un millier de nouveaux logements dans une année. C’était en 1995 avec 917 portes.
Plus près de nous, en 2014, Laval avait bouclé l’année avec seulement 1027 habitations. Cette année-là coïncidait avec l’arrivée au pouvoir du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers qui, à l’époque, expliquait cette contreperformance par l’effondrement d’un régime autocratique qui avait régné sur Laval pendant 23 ans.
Si le marché maintient le rythme des sept premiers mois de l’année, Laval bouclerait 2023 avec la mise en chantier de 1116 habitations, ce qui lui vaudrait son 3e pire bilan derrière 1995 et 2014.