«Considérant l’attitude des cols bleus, le niveau de décibels permis est de 50 et nous en sommes à 85 en ce moment, a déclaré Marc Demers, avant d’entreprendre la période de questions. Il faut tenir une assemblée dans les conditions dans lesquelles elle doit se tenir. Je propose d’ajourner à demain (mercredi 4 octobre), 13h. Nous répondrons par écrit aux questions laissées par les citoyens.»
Sur ces paroles, la présidente du conseil, Mme Yoakim a confirmé que la suite de la séance était remise au lendemain après-midi, malgré les protestations des citoyens qui s’étaient déplacés pour ce qui devait être la dernière plénière normale avant les élections.
Pendant que le candidat à la mairie et conseiller de Fabreville Michel Trottier soutenait que le conseil pouvait quand même fonctionner, l’échevin de Laval-des-Rapides Pierre Anthian prévenait que c’était la cinquième manifestation à se tenir en pareilles circonstances devant l’hôtel de ville. «On a acquis une certaine expertise en la matière, avait-il clamé. Si vous voulez, je vais sortir et leur demander de se taire.»
Dénonciation en règle
«C’est le conseil qui est souverain pour ajourner, alors que le maire et la présidente l’ont fait de leur propre chef sans vote! fulminait Michel Trottier. J’allais proposer un amendement de prendre une pause de 15 minutes. C’est un autre manque flagrant de respect envers les citoyens. Sans compter les conseillers qui travaillent de jour.»
M. Trottier s’inquiétait de l’impact démocratique d’une telle décision, les séances extraordinaires du conseil n’étant pas enregistrées pour la webdiffusion.
Dans la salle le chef d’Action Laval Jean-Claude Gobé sortait abasourdi par ce qui venait de se produire devant lui. «C’est totalement inacceptable! s’est exclamé l’homme politique chevronné. C’est à l’exemple des quatre ans de Marc Demers: autocratique, chaotique et désorganisé.»
Triste fin
Les sifflets, trompettes et un système de son digne d’un show rock auront eu raison de ce qui s’annonçait comme la dernière séance de conseil municipal du vétéran Jacques Saint-Jean, quittant l’arène politique après 24 ans et 6 scrutins remportés dans Saint-François.
«J’avais dit à l’époque que j’allais être présent et à l’écoute, ce que j’ai été avec 1000 rencontres chaque année, dont 4 encore aujourd’hui, mon mandat n’est pas fini! Si j’ai la santé, je serai encore actif pour la communauté», a affirmé celui qui a souligné le dévouement de son épouse et salué autant les citoyens de son secteur que les fonctionnaires municipaux.
Avant de prendre la parole, M. Saint-Jean avait été ovationné lors d’un hommage que lui avait rendu Aglaia Revelakis, conseillère du district Chomedey. Un traitement semblable avait aussi été réservé à Raynald Adam, qui ne se présentera pas aux prochaines élections après avoir été non pas «un politicien, mais un citoyen engagé élu par ses voisins pour les représenter.»
«Considérant l’attitude des cols bleus, le niveau de décibels permis est de 50 et nous en sommes à 85 en ce moment, a déclaré Marc Demers, avant d’entreprendre la période de questions. Il faut tenir une assemblée dans les conditions dans lesquelles elle doit se tenir. Je propose d’ajourner à demain (mercredi 4 octobre), 13h. Nous répondrons par écrit aux questions laissées par les citoyens.»
Sur ces paroles, la présidente du conseil, Mme Yoakim a confirmé que la suite de la séance était remise au lendemain après-midi, malgré les protestations des citoyens qui s’étaient déplacés pour ce qui devait être la dernière plénière normale avant les élections.
Pendant que le candidat à la mairie et conseiller de Fabreville Michel Trottier soutenait que le conseil pouvait quand même fonctionner, l’échevin de Laval-des-Rapides Pierre Anthian prévenait que c’était la cinquième manifestation à se tenir en pareilles circonstances devant l’hôtel de ville. «On a acquis une certaine expertise en la matière, avait-il clamé. Si vous voulez, je vais sortir et leur demander de se taire.»
Dénonciation en règle
«C’est le conseil qui est souverain pour ajourner, alors que le maire et la présidente l’ont fait de leur propre chef sans vote! fulminait Michel Trottier. J’allais proposer un amendement de prendre une pause de 15 minutes. C’est un autre manque flagrant de respect envers les citoyens. Sans compter les conseillers qui travaillent de jour.»
M. Trottier s’inquiétait de l’impact démocratique d’une telle décision, les séances extraordinaires du conseil n’étant pas enregistrées pour la webdiffusion.
Dans la salle le chef d’Action Laval Jean-Claude Gobé sortait abasourdi par ce qui venait de se produire devant lui. «C’est totalement inacceptable! s’est exclamé l’homme politique chevronné. C’est à l’exemple des quatre ans de Marc Demers: autocratique, chaotique et désorganisé.»
Triste fin
Les sifflets, trompettes et un système de son digne d’un show rock auront eu raison de ce qui s’annonçait comme la dernière séance de conseil municipal du vétéran Jacques Saint-Jean, quittant l’arène politique après 24 ans et 6 scrutins remportés dans Saint-François.
«J’avais dit à l’époque que j’allais être présent et à l’écoute, ce que j’ai été avec 1000 rencontres chaque année, dont 4 encore aujourd’hui, mon mandat n’est pas fini! Si j’ai la santé, je serai encore actif pour la communauté», a affirmé celui qui a souligné le dévouement de son épouse et salué autant les citoyens de son secteur que les fonctionnaires municipaux.
Avant de prendre la parole, M. Saint-Jean avait été ovationné lors d’un hommage que lui avait rendu Aglaia Revelakis, conseillère du district Chomedey. Un traitement semblable avait aussi été réservé à Raynald Adam, qui ne se présentera pas aux prochaines élections après avoir été non pas «un politicien, mais un citoyen engagé élu par ses voisins pour les représenter.»