Pour Francine Lajoie et Véronique Riopel, qui ont initié le mouvement LavalRefuse, la décision relative aux frais de l’option de retrait ne règle en rien le cœur du problème, qui demeure entier, laissent-elles entendre.
«Cette diminution ne change rien au fait qu’aucune confirmation écrite à l’effet que les compteurs non communicants n’émettent ou n’émettront aucune radiofréquence n’a pu être obtenue jusqu’à maintenant, bien que nombreux soient les citoyens en ayant fait la demande», ont-elles réagi par voie de communiqué.
Aujourd’hui porte-parole francophones de C4ST et coresponsables du dossier des compteurs intelligents, Mmes Lajoie et Riopel déplorent également que les gens «aux prises avec des compteurs regroupés à leur domicile ne disposent d’aucune alternative valable».
À cet effet, elles rapportent que des citoyens qui, malgré leur refus du compteur intelligent, éprouvent des ennuis de santé depuis la pose de ces compteurs dans leur voisinage.
Rétroactif
Les nouveaux tarifs fixés par la Régie pour l’option de retrait prévoient 15 $ en frais initiaux pour ceux qui en font leur demande dans le délai de 30 jours prévu à l’avis d’installation des compteurs de nouvelle génération et 85 $ pour ceux qui excèdent ce délai.
Quant aux frais mensuels de relève, ils passent à 5 $.
Dans sa décision, la Régie applique la rétroactivité de la nouvelle grille tarifaire.
Ainsi, un client qui a payé 98 $ pour l’installation d’un compteur non communicant parce qu’il a fait sa demande à l’intérieur du délai de 30 jours et qui a versé 17 $ par mois pendant 1 an pour les frais de relève recevra un crédit sur son compte de 227 $, avec intérêts.