Mélanie Clément, conseillère en orientation au Collège Montmorency, s’est réjouie des changements apportés au calcul de la cote de rendement au collégial. «Cette nouvelle méthode réajuste les iniquités, admet Mme Clément. Ce n’est pas un gros changement, mais ça devrait permettre à la majorité des étudiants d’augmenter leur cote.»
Mme Clément croit que ces changements auront peu d’impact sur les étudiants. «Au bout de la ligne, ceux qui ont les meilleures notes pourront toujours appliquer dans les programmes contingentés, comme la médecine ou pharmacie.»
Plus précis
Pour sa part, Stéphanie De Celles, registraire à l’École Polytechnique de Montréal, admet que depuis plusieurs années des iniquités ont été relevées concernant le calcul de cette cote. «La méthode n’était pas équitable pour ceux qui font partie de groupes composés d’étudiants forts, mentionne-t-elle. Ces changements entraîneront une légère correction à la hausse pour la très grande majorité des étudiants. Nous avons apporté des variantes au calcul. Bref, la méthode sera plus précise.»
Toujours selon Mme De Celles, les étudiants ne doivent pas se réjouir trop vite puisque les universités devront aussi s’ajuster au cours des prochaines années. «Les seuils minimaux exigés dans certains programmes universitaires pourraient augmenter puisqu’il n’y aura pas plus de places disponibles dans les programmes contingentés», termine-t-elle.
Terreur
Selon Mélanie Clément, il est important de dédramatiser la cote R, qui cause bien des maux de tête aux cégépiens. «C’est pour cela que nous en parlons aux parents et aux étudiants, qui sont souvent traumatisés par la cote R, dès la rentrée. Les étudiants doivent fournir des efforts et travailler pour obtenir de meilleures notes. C’est eux qui ont le contrôle sur la cote R.»
Comment s’y trouver
La cote R est basée sur l’interaction de trois variables soit l’écart entre la note d’un élève et la moyenne des notes de son groupe, la façon dont les notes dans le groupe se répartissent autour de la moyenne (l’écart-type) et la force relative des élèves du groupe telle que traduite par leurs résultats du secondaire.
La cote R se situe entre 15 et 35. Comment l’interpréter? entre 32 et 35 (85 % à 90 %): notes très supérieures à la moyenne; entre 29,5 et 31,9 (80 % à 85 %): notes supérieures à la moyenne, entre 26 et 29,4 (75 % à 80 %): notes au-dessus de la moyenne et entre 20 et 25,9 (65 % à 75 %): notes dans la moyenne.
Mélanie Clément, conseillère en orientation au Collège Montmorency, s’est réjouie des changements apportés au calcul de la cote de rendement au collégial. «Cette nouvelle méthode réajuste les iniquités, admet Mme Clément. Ce n’est pas un gros changement, mais ça devrait permettre à la majorité des étudiants d’augmenter leur cote.»
Mme Clément croit que ces changements auront peu d’impact sur les étudiants. «Au bout de la ligne, ceux qui ont les meilleures notes pourront toujours appliquer dans les programmes contingentés, comme la médecine ou pharmacie.»
Plus précis
Pour sa part, Stéphanie De Celles, registraire à l’École Polytechnique de Montréal, admet que depuis plusieurs années des iniquités ont été relevées concernant le calcul de cette cote. «La méthode n’était pas équitable pour ceux qui font partie de groupes composés d’étudiants forts, mentionne-t-elle. Ces changements entraîneront une légère correction à la hausse pour la très grande majorité des étudiants. Nous avons apporté des variantes au calcul. Bref, la méthode sera plus précise.»
Toujours selon Mme De Celles, les étudiants ne doivent pas se réjouir trop vite puisque les universités devront aussi s’ajuster au cours des prochaines années. «Les seuils minimaux exigés dans certains programmes universitaires pourraient augmenter puisqu’il n’y aura pas plus de places disponibles dans les programmes contingentés», termine-t-elle.
Terreur
Selon Mélanie Clément, il est important de dédramatiser la cote R, qui cause bien des maux de tête aux cégépiens. «C’est pour cela que nous en parlons aux parents et aux étudiants, qui sont souvent traumatisés par la cote R, dès la rentrée. Les étudiants doivent fournir des efforts et travailler pour obtenir de meilleures notes. C’est eux qui ont le contrôle sur la cote R.»
Comment s’y trouver
La cote R est basée sur l’interaction de trois variables soit l’écart entre la note d’un élève et la moyenne des notes de son groupe, la façon dont les notes dans le groupe se répartissent autour de la moyenne (l’écart-type) et la force relative des élèves du groupe telle que traduite par leurs résultats du secondaire.
La cote R se situe entre 15 et 35. Comment l’interpréter? entre 32 et 35 (85 % à 90 %): notes très supérieures à la moyenne; entre 29,5 et 31,9 (80 % à 85 %): notes supérieures à la moyenne, entre 26 et 29,4 (75 % à 80 %): notes au-dessus de la moyenne et entre 20 et 25,9 (65 % à 75 %): notes dans la moyenne.