Au tour de CANOPÉE – Le réseau des bois de Laval de réagir au projet de développement de 800 M$ que le promoteur François Duplantie propose sur l’île Gagnon et à l’entrée du village de Sainte-Rose.
Cette organisation vouée à la valorisation des milieux naturels lavallois dit partager «les préoccupations de nombreux organismes face au projet […] notamment son impact négatif sur le Parc et le Refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles».
Mise en réserve
Tard hier soir, CANOPÉE publiait sur la page d’accueil de son site un texte à l’effet qu’il appuyait «la demande d’Éco-Nature d’imposer une réserve foncière pour deux ans sur les terrains concernés et de doter l’île Gagnon de l’affectation de protection.»
Pour l’instant, son président, M. Luc Leblanc, ne priorise pas tant l’acquisition de l’île comme l’attribution d’un statut de protection, telle que l’administration Demers le proposait lors de la révision du schéma d’aménagement initiée en 2014.
Cela implique «un temps d’arrêt» et d’entreprendre de «franches discussions» entre toutes les parties prenantes pour trouver un terrain d’entente acceptable pour tous, précise-t-il.
Écosystèmes d’exception
«La présence d’écosystèmes exceptionnels, la nécessité de protéger le milieu pour les générations futures tout comme nos investissements collectifs passés imposent de garantir qu’un projet de développement du secteur soit véritablement durable et respectueux du patrimoine écologique en question», écrit l’organisme.
Celui-ci considère «essentiel et bien investi» ce temps à bien planifier un développement aux abords de la principale porte d’entrée du Parc de la Rivière-des-Milles-Îles.
Il y va de l’attrait que confèrent au secteur les milieux naturels, le patrimoine historique et la valeur des paysages, mais aussi de l’expérience récréotouristique vécue par les quelque 150 000 visiteurs et excursionnistes qu’attire le Parc annuellement, fait valoir CANOPÉE – Le réseau des bois de Laval.