La Société de transport de Laval (STL) prévoit accueillir les premiers clients à la mi-octobre. «On se donne deux semaines pour faire du rodage avec des autobus sans client à bord, a expliqué Guy Picard, directeur général de la STL, lors d’une visite sur cette artère le 12 septembre, en matinée. Nous verrons alors s’il y a des choses que nous aurions oubliées. On parle de la mi-octobre, mais ça pourrait être plus tôt.»
Avant de se diriger vers le boulevard, dans sa portion comprise entre du Souvenir et le boulevard Saint-Martin, la STL avait tenu un point de presse afin d’annoncer que les mesures préférentielles pour bus avaient été déployées en respectant le budget et l’échéancier.
Au total, les travaux d’aménagement des 14,4 km de nouvelles voies réservées; de 6 nouvelles voies d’évitement; du système de feux prioritaires intelligents sur 232 intersections, des 11 nouveaux feux prioritaires de type «chandelle» et le déplacement de 77 arrêts ou abribus en aval de l’intersection ont été réalisés au coût de 23,5 M$, de l’argent provenant du gouvernement provincial. De son côté, la Ville a investi 15,3 M$ afin de «moderniser les aménagements urbains», notamment en ajoutant des pistes cyclables et trottoirs.
«Le gouvernement devait financer 75 % des travaux, mais s’est ravisé et finance à 100 %», a souligné la ministre Francine Charbonneau, indiquant que le palier provincial mise sur le transport collectif afin de réduire, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la congestion sur les routes.
Gagner du temps
Les mesures préférentielles pour bus favoriseront des déplacements plus rapides, a fait valoir David De Cotis, président du conseil d’administration de la STL. «Nous allons gagner 8 minutes sur certains parcours, ce qui représente une économie de 100 000 heures annuellement en plus de réduire à moins de 3000 tonnes par an l’émission de gaz à effet de serre. De plus, les voies centrales sur Le Corbusier auront un impact direct sur les 54 000 usagers qui empruntent les 11 lignes circulant sur ce corridor.»
Les feux de circulation permettront d’ailleurs soit de prolonger le feu vert ou le devancer à l’approche d’un autobus. «Si deux autobus se retrouvent au même endroit, un niveau de priorité sera alors établi par un ordinateur en fonction du nombre de clients dans l’autobus, grâce à des compteurs installés dans les véhicules, et de l’horaire. C’est alors celui qui a du retard qui aura priorité», de mentionner Guy Picard.
Une deuxième phase de MPB est dans les plans à la STL, des études et analyses étant déjà enclenchées. Cette fois-ci, la facture serait partagée par les trois paliers gouvernementaux.
«Dans cette deuxième phase, on regarde le prolongement des voies centrales sur l’ensemble du boulevard Le Corbusier, de Saint-Martin à Dagenais. On vise également des mesures plus lourdes que les feux intelligents sur des Laurentides, de la Concorde et Notre-Dame», a révélé M. Picard, ajoutant que la seconde phase s’échelonnerait sur une dizaine d’années.
Finalement, à la question posée sur l’ouverture des voies réservées aux taxis, camionneurs ou pour le covoiturage, le maire Marc Demers a confié que «tout était évalué d’une façon progressive au fil du temps par nos ingénieurs et l’équipe technique de la STL».
La Société de transport de Laval (STL) prévoit accueillir les premiers clients à la mi-octobre. «On se donne deux semaines pour faire du rodage avec des autobus sans client à bord, a expliqué Guy Picard, directeur général de la STL, lors d’une visite sur cette artère le 12 septembre, en matinée. Nous verrons alors s’il y a des choses que nous aurions oubliées. On parle de la mi-octobre, mais ça pourrait être plus tôt.»
Avant de se diriger vers le boulevard, dans sa portion comprise entre du Souvenir et le boulevard Saint-Martin, la STL avait tenu un point de presse afin d’annoncer que les mesures préférentielles pour bus avaient été déployées en respectant le budget et l’échéancier.
Au total, les travaux d’aménagement des 14,4 km de nouvelles voies réservées; de 6 nouvelles voies d’évitement; du système de feux prioritaires intelligents sur 232 intersections, des 11 nouveaux feux prioritaires de type «chandelle» et le déplacement de 77 arrêts ou abribus en aval de l’intersection ont été réalisés au coût de 23,5 M$, de l’argent provenant du gouvernement provincial. De son côté, la Ville a investi 15,3 M$ afin de «moderniser les aménagements urbains», notamment en ajoutant des pistes cyclables et trottoirs.
«Le gouvernement devait financer 75 % des travaux, mais s’est ravisé et finance à 100 %», a souligné la ministre Francine Charbonneau, indiquant que le palier provincial mise sur le transport collectif afin de réduire, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la congestion sur les routes.
Gagner du temps
Les mesures préférentielles pour bus favoriseront des déplacements plus rapides, a fait valoir David De Cotis, président du conseil d’administration de la STL. «Nous allons gagner 8 minutes sur certains parcours, ce qui représente une économie de 100 000 heures annuellement en plus de réduire à moins de 3000 tonnes par an l’émission de gaz à effet de serre. De plus, les voies centrales sur Le Corbusier auront un impact direct sur les 54 000 usagers qui empruntent les 11 lignes circulant sur ce corridor.»
Les feux de circulation permettront d’ailleurs soit de prolonger le feu vert ou le devancer à l’approche d’un autobus. «Si deux autobus se retrouvent au même endroit, un niveau de priorité sera alors établi par un ordinateur en fonction du nombre de clients dans l’autobus, grâce à des compteurs installés dans les véhicules, et de l’horaire. C’est alors celui qui a du retard qui aura priorité», de mentionner Guy Picard.
Une deuxième phase de MPB est dans les plans à la STL, des études et analyses étant déjà enclenchées. Cette fois-ci, la facture serait partagée par les trois paliers gouvernementaux.
«Dans cette deuxième phase, on regarde le prolongement des voies centrales sur l’ensemble du boulevard Le Corbusier, de Saint-Martin à Dagenais. On vise également des mesures plus lourdes que les feux intelligents sur des Laurentides, de la Concorde et Notre-Dame», a révélé M. Picard, ajoutant que la seconde phase s’échelonnerait sur une dizaine d’années.
Finalement, à la question posée sur l’ouverture des voies réservées aux taxis, camionneurs ou pour le covoiturage, le maire Marc Demers a confié que «tout était évalué d’une façon progressive au fil du temps par nos ingénieurs et l’équipe technique de la STL».