Toutes les candidatures au poste du plus haut fonctionnaire de la Ville ont été soumises à un rigoureux processus de sélection, a précisé l’administration Boyer lors de la nomination de Benoît Collette hier soir.
Aux fins de l’exercice, le comité de sélection, composé du maire et d’élus du parti au pouvoir et des deux groupes d’opposition, était accompagné d’une firme de recrutement spécialisée en recrutement de candidats à des postes de haute direction.
Deux mois
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le processus de dotation visant la nomination du nouveau directeur général a été mené rondement.
Deux mois, jour pour jour, se seront écoulés entre le départ précipité de Jacques Ulysse, le 10 février dernier, et l’entrée en poste de son successeur, lundi 10 avril.
En 2018, la Ville avait mis six mois pour trouver un successeur au directeur général démissionnaire Serge Lamontagne, en l’occurrence M. Ulysse.
Nécessitant le vote des deux tiers des élus, Benoît Collette tout comme Jacques Ulysse avant lui a été nommé à l’unanimité des membres du conseil.
À l’emploi de la Ville depuis plus de 30 ans, M. Collette y a fait ses débuts en 1986 à titre de moniteur-surveillant dans les parcs alors qu’il était âgé de 16 ans.
Un 3e DG depuis la tutelle
Septième gestionnaire à occuper le siège de directeur général de la Ville depuis la grande fusion de 1965, Benoît Collette est le 3e DG depuis la mise en tutelle de Laval, il y a 10 ans cette année.
À l’automne 2013, dans la foulée de l’effondrement du régime autocratique de Gilles Vaillancourt et de la haute fonction publique lavalloise, la Commission municipale du Québec (CMQ) avait nommé Serge Lamontagne à ce poste hautement stratégique.
C’est sous le leadership de M. Lamontagne qu’allait s’opérer la réorganisation complète de l’appareil municipal au sortir de cette période de grande noirceur. Puis, en juin 2018, la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, venait le recruter pour lui confier la direction générale de la Métropole.