Tard dans la soirée du 28 avril, une entente de principe est survenue entre le Syndicat des travailleuses des Centres de la petite enfance de Montréal et de Laval (STCPEML) et la partie patronale.
Au moment de conclure cette entente, les termes précis de cette dernière restaient à être écrits et la grève semble évitée.
Anne-Joelle Galipeau, présidente par intérim du syndicat, explique que les textes finaux devraient être prêts sous peu et ainsi les présenter aux membres.
«Le syndicat va maintenant consulter ses membres lors d’une assemblée générale extraordinaire afin que l’assemblée souveraine l’entérine», précise Mme Galipeau.
Cette dernière se dit déçue des actions de l’APNCPE, soit l’Association patronale nationale des CPE.
«L’APNCPE a tenté de nouveau de prendre l’accord national en otage, a attendu de faire face à une grève, pour finalement aboutir à une entente qu’elle aurait pu signer le 17 mars dernier», déplore-t-elle.
Notons que le syndicat proposait de reporter ses demandes à un autre moment pour inviter la partie patronale à accepter l’entente nationale ratifiée en décembre 2021.
L’APNCPE avait cependant refusé de s’asseoir à la table nationale, geste semblable à ce qui s’est produit en 2018, fait remarquer le STCPEML par voie de communiqué.
(J.B.)