La jeune auteure de 21 ans, Anick Landry, a lancé son premier roman autobiographique, Dans l’univers d’une gaffeuse, lors d’un événement qui s’est tenu au Collège Letendre.
Le livre est divisé en deux tomes écrits à deux moments distincts. La première partie avait déjà été publiée en France, mais uniquement disponible sur le Web, lorsqu’elle avait 18 ans. Elle a finalement récupéré ses droits pour l’inclure dans le second tome qu’elle a complété trois ans plus tard.
«Après avoir fini le premier livre, j’avais déjà commencé le deuxième, mais je l’ai un peu mis de côté», raconte l’auteure de Sainte-Rose.
Autobiographique
Son œuvre se veut un témoignage de sa vie, de ce qu’elle a vécu dans le but d’aider les jeunes et de les outiller. «Moi, quand j’ai vécu ma dépression, personne m’a dit que c’est ça que je vivais, témoigne-t-elle. Je croyais que c’était juste une crise d’adolescence.» Elle ajoute au passage que ce sujet est encore tabou dans la société.
Son livre traite donc de divers thèmes allant des premiers amours, à la première peine d’amour en passant par le divorce de ses parents quand elle était adulte.
«Je présente vraiment ma vision de la société en la liant avec les expériences que j’ai vécues», dit l’éducatrice à la petite enfance pour décrire son livre.
Une libération
Anick Landry a toujours été une adepte de l’écriture et de la lecture. Déjà au secondaire, elle écrivait des poèmes, nouvelles, récits fantastiques et chroniques. Le choix de se tourner vers des récits autobiographiques s’est quant à lui fait pour deux raisons.
«La première raison, c’est parce que je lisais beaucoup de livres de la collection Tabou qui raconte des faits vécus à travers des histoires fictives, explique-t-elle. La deuxième, c’est vraiment parce que je suis impulsive dans la vie.»
Le premier tome a pris forme suite à une rupture amoureuse. «Ça m’a vraiment poussé à l’écrire et ça m’a libéré», se rappelle l’écrivaine. Elle a écrit ce livre en une semaine, alors que le tome deux a pris cinq jours.
«Mon livre est écrit sans fiction et c’est sincère ce qu’on y retrouve», mentionne-t-elle.
Plans futurs
La jeune auteure ne compte pas s’arrêter là. Au contraire, elle entrevoit déjà son avenir.
«Je vise vraiment de faire un troisième et quatrième tome qui seront publiés ensemble d’ici quatre ou cinq ans, déclare la Lavalloise. Pour moi, écrire n’est pas si long. Le plus long, c’est que les années passent pour avoir quelque chose à partager.»
Au-delà de l’écriture, Anick Landry se tourne vers les études supérieures alors qu’elle entrera à l’Université du Québec à Montréal pour entreprendre un baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement au primaire.
«J’aimerais vraiment écrire des livres pour jeunes dans le but d’outiller les enseignants et faire du matériel pédagogique», conclut-t-elle.