Candidate péquiste défaite aux dernières élections provinciales dans Laval-des-Rapides, la Lavalloise Andréanne Fiola tentera à nouveau sa chance lors de l’élection partielle qui aura lieu le lundi 13 mars dans la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne, située sur l’île de Montréal.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, en a fait l’annonce ce vendredi en présence de sa candidate.
«Très contente de pouvoir enfin vous partager la nouvelle», a écrit Andréanne Fiola sur sa page Facebook. Elle a «très hâte d’aller sur le terrain» faire campagne «pour mieux comprendre les préoccupations des citoyens» de ce bastion libéral, laissé vacant depuis la démission de la cheffe du PLQ, Dominique Anglade, le 7 novembre dernier.
Diplômée en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke et détentrice de deux certificats spécialisés dans les enjeux environnementaux de l’Université de l’Arizona et de l’Université de Copenhague, l’aspirante députée de 23 ans est à l’emploi de la Ville de Mascouche, où elle œuvre au Service de l’environnement et du développement durable.
«Notre slogan pour cette campagne sera «Un vrai projet de société» et Andréanne représente exactement ce projet que nous voulons mettre de l’avant», a partagé son chef dans une publication Facebook à la suite du point de presse. C’est une jeune femme dynamique, brillante, impliquée et qui défend nos idées à merveille: indépendance, environnement et promotion de la langue française».
Rappelons qu’en septembre dernier, M. St-Pierre-Plamondon avait offert son «appui entier» à Andréanne Fiola alors plongée au cœur d’une controverse.
Au scrutin du 3 octobre 2022, Mme Fiola avait finalement terminé 4e avec 12,9 % des suffrages.
L’année précédente, à sa 2e tentative aux élections municipales sous la bannière de Parti Laval, elle avait pris le 2e rang, battue par seulement 62 voix par Alexandre Warnet, aujourd’hui membre associé du comité exécutif de la Ville de Laval.