Mis à jour le 24 février 2025 à 12h11
Un arbitre de travail aura à trancher une première convention collective pour les 287 employés syndiqués de l’entrepôt DXT4 de Laval en dépit de l’intention d’Amazon de fermer ses entrepôts au Québec.
En effet, le ministère du Travail a déféré cette négociation à l’arbitrage de première convention, le vendredi 21 février, après avoir reçu du conciliateur un rapport concluant à l’impasse entre les parties négociantes.
Ce rapport faisait suite à une requête du syndicat demandant à se prévaloir de ce mécanisme prévu par le Code du travail lors de la négociation d’une première convention collective.
«N’en déplaise à Amazon, il y aura bel et bien une convention collective pour les employé-es de l’entrepôt de Laval, a déclaré Caroline Senneville, présidente de la CSN, par communiqué. Si Amazon pensait qu’elle pouvait tout simplement fermer ses entrepôts et faire exécuter le travail par des sous-traitants plutôt que d’avoir à respecter une convention collective, elle se trompe.»
En plus d’avoir à imposer une convention collective complète, l’arbitre nommé au dossier devra notamment trancher sur les augmentations salariales qui devront être versées aux employés licenciés pour toutes les heures travaillées depuis le début des négociations.
Celui-ci aura aussi à statuer sur le droit de rappel au travail des employés licenciés. Pour le syndicat, il s’agit d’une «clause de la convention collective qui prendrait tout son sens dans l’éventualité où le Tribunal administratif du travail ordonnait la réouverture des entrepôts».
Rappelons que la CSN a intenté, le 20 février, un recours juridique distinct auprès du TAT au nom de nombreux plaignants. Elle demande au tribunal «d’ordonner à Amazon de cesser ses entraves à l’endroit du syndicat, de reprendre ses activités aux sept entrepôts visés par la plainte et de verser à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires». (N.P.)
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