Préposé aux bénéficiaires, c’est son travail à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé qui l’a convaincu de traverser le pont entre Montréal et l’île Jésus. Il a trouvé une résidence dans le Vieux-Sainte-Rose, là où les arbres centenaires et la tranquillité l’ont séduit.
«J’ai acheté une maison qui avait besoin d’être retapée. Chaque année, j’avais un projet, balcon, plomberie, et ça m’a pris huit ans pour la mettre à mon goût. Je suis assez habile de mes mains.»
Ce goût de la nature lui vient de sa jeunesse à Saint-Augustin, passée en compagnie de ses parents, quatre sœurs et nombreuses cousines qui habitaient tout près. «On ne restait pas devant la télévision, on allait jouer dans les bois. C’était creux à l’époque, il n’y avait pas de taxi ni d’autobus et l’aréna n’était pas encore construit. Il y avait un petit ranch à côté de chez nous et je nourrissais les chevaux.»
Nombreux emplois
Avant de trouver sa voie dans le domaine de la santé, le chef de l’Alliance des conseillers autonomes, qui partage la tête du parti avec Cynthia Leblanc, a roulé sa bosse, et ce, dès son plus jeune âge. «À neuf ans, j’étais caddie dans un club de golf. On me donnait 20 $ à la fin de la journée et j’étais très heureux! Je gardais mon argent et à la fin de l’année, je m’achetais un jeu chez Distribution aux consommateurs. Je mettais aussi de l’argent de côté parce que j’ai compris tôt l’importance d’être économe», explique cet amateur de moto, vélo, patin à roues alignées, lecture et cinéma.
Son entrée au cégep de Saint-Jérôme se fait au département d’électrotechnique – «j’étais pourri!» – et sa bouée de sauvetage collégiale passera par des études en travail social. Devant le peu de sécurité d’emploi, il gravira les échelons aux rôtisseries St-Hubert, passera une entrevue pour devenir GEO dans un Club Med, occupera le poste d’animateur d’un groupe de plein air et suivra même un cours pour être barman.
«Je voulais faire des cocktails sans alcool! J’avais vu le film de Tom Cruise (Cocktail) et je rêvais de toutes les possibilités», dit-il, se remémorant sa jeune vingtaine. Il espérait ouvrir un endroit avec terrasse et band à Laval, mais le soutien financier a manqué.
Politique
Le déclic de se lancer en politique s’est fait à l’automne 2011 avec le passage de François Legault au Château Royal. «Lydia Aboulian (candidate à la mairie pour le Mouvement lavallois) était là. Je suis allé lui parler et j’ai pris sa carte. Je n’avais pas réalisé qu’il y avait d’autres partis qui se présentaient à Laval en 2009, alors j’avais voté pour Gilles Vaillancourt», dit celui qui a été élu dans le district Orée-des-Bois, en 2013, sous les couleurs du ML avant de devenir indépendant.
Même si l’implication dans la fonction publique est encore récente, l’intérêt, lui, sommeillait en l’homme depuis longtemps. «J’ai la piqûre depuis que j’ai cinq ou six ans. Quand on était assis à la table à manger familiale, on regardait la télévision dans le salon et aux nouvelles on voyait Brian Mulroney, Claude Ryan. J’ai toujours trouvé la politique intéressante, mais c’était comme un monde inaccessible.»
Alain Lecompte est le premier de sa famille à faire de la politique active. «C’est moi qui brise le moule et si je peux en inspirer quelques-uns, c’est tant mieux», conclut-il.
Préposé aux bénéficiaires, c’est son travail à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé qui l’a convaincu de traverser le pont entre Montréal et l’île Jésus. Il a trouvé une résidence dans le Vieux-Sainte-Rose, là où les arbres centenaires et la tranquillité l’ont séduit.
«J’ai acheté une maison qui avait besoin d’être retapée. Chaque année, j’avais un projet, balcon, plomberie, et ça m’a pris huit ans pour la mettre à mon goût. Je suis assez habile de mes mains.»
Ce goût de la nature lui vient de sa jeunesse à Saint-Augustin, passée en compagnie de ses parents, quatre sœurs et nombreuses cousines qui habitaient tout près. «On ne restait pas devant la télévision, on allait jouer dans les bois. C’était creux à l’époque, il n’y avait pas de taxi ni d’autobus et l’aréna n’était pas encore construit. Il y avait un petit ranch à côté de chez nous et je nourrissais les chevaux.»
Nombreux emplois
Avant de trouver sa voie dans le domaine de la santé, le chef de l’Alliance des conseillers autonomes, qui partage la tête du parti avec Cynthia Leblanc, a roulé sa bosse, et ce, dès son plus jeune âge. «À neuf ans, j’étais caddie dans un club de golf. On me donnait 20 $ à la fin de la journée et j’étais très heureux! Je gardais mon argent et à la fin de l’année, je m’achetais un jeu chez Distribution aux consommateurs. Je mettais aussi de l’argent de côté parce que j’ai compris tôt l’importance d’être économe», explique cet amateur de moto, vélo, patin à roues alignées, lecture et cinéma.
Son entrée au cégep de Saint-Jérôme se fait au département d’électrotechnique – «j’étais pourri!» – et sa bouée de sauvetage collégiale passera par des études en travail social. Devant le peu de sécurité d’emploi, il gravira les échelons aux rôtisseries St-Hubert, passera une entrevue pour devenir GEO dans un Club Med, occupera le poste d’animateur d’un groupe de plein air et suivra même un cours pour être barman.
«Je voulais faire des cocktails sans alcool! J’avais vu le film de Tom Cruise (Cocktail) et je rêvais de toutes les possibilités», dit-il, se remémorant sa jeune vingtaine. Il espérait ouvrir un endroit avec terrasse et band à Laval, mais le soutien financier a manqué.
Politique
Le déclic de se lancer en politique s’est fait à l’automne 2011 avec le passage de François Legault au Château Royal. «Lydia Aboulian (candidate à la mairie pour le Mouvement lavallois) était là. Je suis allé lui parler et j’ai pris sa carte. Je n’avais pas réalisé qu’il y avait d’autres partis qui se présentaient à Laval en 2009, alors j’avais voté pour Gilles Vaillancourt», dit celui qui a été élu dans le district Orée-des-Bois, en 2013, sous les couleurs du ML avant de devenir indépendant.
Même si l’implication dans la fonction publique est encore récente, l’intérêt, lui, sommeillait en l’homme depuis longtemps. «J’ai la piqûre depuis que j’ai cinq ou six ans. Quand on était assis à la table à manger familiale, on regardait la télévision dans le salon et aux nouvelles on voyait Brian Mulroney, Claude Ryan. J’ai toujours trouvé la politique intéressante, mais c’était comme un monde inaccessible.»
Alain Lecompte est le premier de sa famille à faire de la politique active. «C’est moi qui brise le moule et si je peux en inspirer quelques-uns, c’est tant mieux», conclut-il.