L’organisme Conservation de la nature Canada (CNC) demande l’aide de la population afin de réaliser de «petits gestes» pour améliorer l’habitat des tortues géographiques qui peuplent les rives de la grande région de Montréal.
Celle-ci est perçue comme un maillon important de la vie dans les cours d’eau de la région.
Pour lui venir en aide, l’organisme à but non lucratif demande aux propriétaires riverains de laisser quelques mètres de végétation sauvage pousser au bord des rives. Cela offre un milieu riche à une panoplie d’animaux qui pourront y prospérer.
Le fait de laisser en place des troncs morts partiellement émergés crée aussi des sites naturels d’exposition au soleil pour les tortues. Les rives à la végétation moins dense servent quant à elles de site de ponte où elles enterrent leurs œufs.
En laissant ces espaces à l’état naturel, les tortues, oiseaux, insectes, grenouilles, plantes et plusieurs autres peuvent ainsi assurer leur survie.
CNC invite également les propriétaires en bordure de tout cours d’eau à collaborer davantage avec les biologistes en leur offrant l’accès à l’habitat riverain.
Pour les humains
Notons que le fait de garder la végétation riveraine intacte un impact considérable sur les humains.
En effet, celle-ci a la capacité de réguler le niveau de l’eau lors des crues et de limiter l’érosion des berges. Cette dernière se produit lorsqu’il n’y a plus de racines dans la terre pour la retenir, emportant une quantité de sable et de terre par le courant à chaque année.
La végétation riveraine aide aussi à maintenir une bonne qualité d’eau pour les baigneurs de la région. (N.P.)