«Nous ne voulons vraiment pas qu’un autre enfant ou bien qu’une autre famille ait à vivre ce que nous avons vécu depuis l’accident», souligne la mère Arianna Farinola, qui a décidé d’aller dans les médias pour raconter leur histoire.
Un meuble de rangement en bois est tombé sur le pied de la fillette, causant une fracture ouverte du petit orteil du pied droit et l’écrasement complet de la troisième phalange. «Le meuble n’était pas fixé au mur, précise Mme Farinola. Cela a causé la perte complète de son petit orteil qui a été amputé.»
Le lundi 6 novembre, les parents ont demandé un rapport d’accident à la directrice de l’établissement Sylvie Matte. «Elle ne voulait pas me parler, souligne la mère. Mme Matte ne m’a pas demandé comment allait ma fille. Elle m’a remis une boîte avec tous les effets.»
Enquête en cours
Jointe par le Courrier Laval, la directrice de l’établissement n’a pas voulu émettre de commentaire concernant les événements. Du côté du ministère de la Famille, le responsable des communications, Alexandre Noël, a indiqué qu’une inspection a eu lieu et qu’une enquête a été déclenchée. «L’enquête est toujours en cours, assure-t-il. Le meuble à l’origine de l’incident a été retiré des espaces fréquentés par les enfants au moment de l’inspection.»
La vérité?
Les parents affirment qu’ils ont obtenu plusieurs versions de l’accident. «Nous sommes frustrés, car nous ne connaissons toujours pas la vérité, souligne la mère. Nous voulons savoir ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Ma fille a eu un plâtre à la jambe et ne pouvait pas s’appuyer sur son pied.»
Le 15 novembre, on lui a retiré son plâtre. Elle a porté une botte orthopédique durant plusieurs jours. «Ma fille doit avoir un suivi en ergothérapie, déplore-t-elle. Elle a des séquelles. Dans sa tête, elle ne marche pas bien et a souvent des ampoules au gros orteil.»
«J’ai dû prendre un congé sans solde, raconte-t-elle avec colère. Nous nous sentons démunis. Je me demande pourquoi le meuble n’était pas fixé au mur et pourquoi ma fille était pied nu. Les réponses obtenues de la direction du CPE, du conseil d’administration et du ministère de la Famille ne se traduisent pas en actions concrètes. Elles sont vagues.»
Selon les dires de la mère, l’éducatrice Justine Fournier aurait procédé aux premiers soins et appelé les urgences. L’enfant a pris le chemin de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé. Par la suite, elle a été transférée au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHU) où le médecin a décidé de lui amputer le petit orteil. «On m’a dit au ministère de la Famille que la garderie avait respecté les procédures. Ils ont fait les premiers soins, appelé l’ambulance et rempli le rapport d’accident.»
Mme Farinola croit que tous les parents utilisateurs d’un service de garde doivent être informés de ce type d’accident afin que des mesures de sécurité soient mises en place immédiatement et ainsi éviter un accident encore plus grave.
Au moment d’écrire ces lignes, Arianna Farinola voulait rencontrer le député Saul Polo, afin de lancer une pétition. «Il faut s’assurer que les meubles et objets dans les garderies soient disposés de façon sécuritaire», insiste la mère qui prévoyait également intenter une poursuite au civil. «J’ai été un mois sans travailler. C’est sans compter les déplacements, stationnements, achats de botte, bas, etc. Ma fille a perdu son orteil, ce n’est pas rien», termine Arianna Farinola.
«Nous ne voulons vraiment pas qu’un autre enfant ou bien qu’une autre famille ait à vivre ce que nous avons vécu depuis l’accident», souligne la mère Arianna Farinola, qui a décidé d’aller dans les médias pour raconter leur histoire.
Un meuble de rangement en bois est tombé sur le pied de la fillette, causant une fracture ouverte du petit orteil du pied droit et l’écrasement complet de la troisième phalange. «Le meuble n’était pas fixé au mur, précise Mme Farinola. Cela a causé la perte complète de son petit orteil qui a été amputé.»
Le lundi 6 novembre, les parents ont demandé un rapport d’accident à la directrice de l’établissement Sylvie Matte. «Elle ne voulait pas me parler, souligne la mère. Mme Matte ne m’a pas demandé comment allait ma fille. Elle m’a remis une boîte avec tous les effets.»
Enquête en cours
Jointe par le Courrier Laval, la directrice de l’établissement n’a pas voulu émettre de commentaire concernant les événements. Du côté du ministère de la Famille, le responsable des communications, Alexandre Noël, a indiqué qu’une inspection a eu lieu et qu’une enquête a été déclenchée. «L’enquête est toujours en cours, assure-t-il. Le meuble à l’origine de l’incident a été retiré des espaces fréquentés par les enfants au moment de l’inspection.»
La vérité?
Les parents affirment qu’ils ont obtenu plusieurs versions de l’accident. «Nous sommes frustrés, car nous ne connaissons toujours pas la vérité, souligne la mère. Nous voulons savoir ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Ma fille a eu un plâtre à la jambe et ne pouvait pas s’appuyer sur son pied.»
Le 15 novembre, on lui a retiré son plâtre. Elle a porté une botte orthopédique durant plusieurs jours. «Ma fille doit avoir un suivi en ergothérapie, déplore-t-elle. Elle a des séquelles. Dans sa tête, elle ne marche pas bien et a souvent des ampoules au gros orteil.»
«J’ai dû prendre un congé sans solde, raconte-t-elle avec colère. Nous nous sentons démunis. Je me demande pourquoi le meuble n’était pas fixé au mur et pourquoi ma fille était pied nu. Les réponses obtenues de la direction du CPE, du conseil d’administration et du ministère de la Famille ne se traduisent pas en actions concrètes. Elles sont vagues.»
Selon les dires de la mère, l’éducatrice Justine Fournier aurait procédé aux premiers soins et appelé les urgences. L’enfant a pris le chemin de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé. Par la suite, elle a été transférée au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHU) où le médecin a décidé de lui amputer le petit orteil. «On m’a dit au ministère de la Famille que la garderie avait respecté les procédures. Ils ont fait les premiers soins, appelé l’ambulance et rempli le rapport d’accident.»
Mme Farinola croit que tous les parents utilisateurs d’un service de garde doivent être informés de ce type d’accident afin que des mesures de sécurité soient mises en place immédiatement et ainsi éviter un accident encore plus grave.
Au moment d’écrire ces lignes, Arianna Farinola voulait rencontrer le député Saul Polo, afin de lancer une pétition. «Il faut s’assurer que les meubles et objets dans les garderies soient disposés de façon sécuritaire», insiste la mère qui prévoyait également intenter une poursuite au civil. «J’ai été un mois sans travailler. C’est sans compter les déplacements, stationnements, achats de botte, bas, etc. Ma fille a perdu son orteil, ce n’est pas rien», termine Arianna Farinola.