À 34 ans, Patrick Corriveau a décidé de tenter le tout pour le tout: il a quitté son emploi dans l’espoir de remporter une franchise St-Hubert Express.
Le Lavallois figure parmi les 12 participants de la nouvelle émission La Franchise, qui débutera le 1er février sur les ondes de V.
Son horaire de représentant pharmaceutique étant plutôt incompatible avec les journées de tournage, il a dû faire un choix.
«C’était une super belle opportunité de partir en affaires, alors j’ai laissé tomber mon emploi pour me lancer à fond. Il faut avoir une certaine confiance en soi et c’est la chance d’une vie, quand on sait qu’au Québec, il n’y a plus de franchise St-Hubert disponible», explique Patrick Corriveau, qui a l’appui de sa conjointe. Une décision importante pour ce jeune couple qui vient d’acquérir une première maison et dont le mariage est prévu l’été prochain.
Épreuves
La téléréalité La Franchise présentera des similitudes avec The Apprentice, une émission américaine animée par Donald Trump, puisque les candidats devront traverser une série d’épreuves. Des valeurs entrepreneuriales seront associées à chacune, telles que le travail d’équipe, l’intégrité et l’ingéniosité. Au fil des dix semaines, des candidats seront éliminés.
«À chaque épreuve, des juges qui sont reconnus pour la valeur prévue cette semaine-là participeront à l’émission. Nous serons aussi évalués par Daniel Cousineau, président des Rôtisseries St-Hubert», précise-t-il. Parmi les juges invités, mentionnons Guy Carbonneau, Sylvie Fréchette, Michel Barrette et Kyle MacDonald, devenu célèbre pour ses échanges à partir d’un trombone rouge.
4500 candidatures
Patrick Corriveau a dû se démarquer afin de mériter sa place parmi les finalistes puisque 4500 personnes avaient déposé leur candidature. De ce nombre, 300 ont été retenues après une première audition, et 26 après une seconde. L’audition finale a permis de trouver les 12 finalistes.
L’appel de V pour trouver des participants a d’ailleurs touché une corde sensible chez le Lavallois qui a déjà œuvré pour cette chaîne de restaurants.
«J’ai travaillé chez St-Hubert pendant cinq ans lorsque j’étais étudiant. J’ai été chef d’équipe, cuisinier, gérant, serveur. Ça été une bonne école de vie», termine celui qui étudie en administration des affaires à l’UQAM.