Pfizer Canada a annoncé, le 14 avril, que Santé Canada a accepté d’examiner la présentation de drogue nouvelle soumise pour son vaccin bivalent contre le virus respiratoire syncytial (VRS).
Ce vaccin est en cours d’évaluation pour l’immunisation active de la personne enceinte, afin de prévenir les maladies des voies respiratoires inférieures, sévères ou non, causées par le VRS chez le nourrisson, de la naissance jusqu’à l’âge de six mois.
Il est aussi évalué pour l’immunisation active des personnes de 60 ans ou plus, afin de prévenir les maladies respiratoires aiguës et les maladies des voies respiratoires inférieures causées par le VRS.
Rappelons que le VRS est un virus respiratoire courant qui cause généralement une maladie bénigne se manifestant par des symptômes semblables à ceux du rhume. Il peut toutefois entraîner une atteinte plus sévère, surtout chez les nourrissons et les personnes âgées.
L’infection chez un nourrisson peut entraîner une détresse respiratoire, surtout s’il est âgé de moins de six mois ou s’il est exposé à un risque accru en raison d’affections concomitantes, telles qu’une maladie cardiaque ou pulmonaire congénitale.
« La récente augmentation subite des cas d’infection par le VRS au Canada, qui a engendré une importante morbidité chez les patients et une pression continue sur notre système de santé, souligne l’importance de pouvoir compter sur un vaccin qui aidera à réduire le fardeau associé à ce virus», a déclaré Andréa Mueller, Leader – Gamme de produits, Médecine interne et vaccins, chez Pfizer Canada.
En effet, le VRS est actuellement le virus respiratoire pathogène le plus courant chez les nourrissons et les jeunes enfants, et deux enfants sur dix qui le contractent doivent recevoir des soins médicaux d’urgence. Au Canada, les infections par le VRS comptent pour 9% de toutes les hospitalisations de nourrissons pour des causes autres que celles liées à la naissance. (N.P.)