Les employés de soutien du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) ont voté à 88% en faveur d’un mandat de grève dans le cadre des négociations entourant le renouvellement de leur contrat de travail échu depuis le 31 mai 2022.
Cela touche 90 salariés occupants des emplois de bureaux, de métiers, professionnels et techniques.
Cette décision est prise «devant la lenteur des progrès» et pourrait mener à une grève générale. Martin Pellerin, président du syndicat, se dit «extrêmement fier de la mobilisation et de la confiance démontrée», apprend-t-on par communiqué.
Les négociations entre les deux parties ont débuté le 29 novembre 2022 et repris au début du mois de janvier. La partie syndicale mentionne toutefois que «l’employeur a fait volte-face en quittant la table de négociation et en ordonnant au syndicat de revoir ses demandes» après seulement six rencontres.
«L’employeur a fait preuve de mépris envers les salariés à plusieurs reprises depuis le début des discussions, estime Richard Quesnel, conseiller syndical du SCFP. D’abord en nous présentant ses demandes dans un document discutable, ensuite en s’en prenant personnellement au président du syndicat, et enfin, en ignorant les demandes formulées par l’ensemble des syndiqués.»
Il espère «que cet appui des membres permettra aux parties de reprendre les pourparlers sur de nouvelles bases».
Notons que l’INRS est également en négociation avec les syndicats membres du Cartel intersyndical du régime de retraite et des assurances collectives (CIRRAC). (N.P.)