Le journal Les Affaires publie chaque année son classement des 300 plus grandes entreprises du Québec. On y retrouve notamment Desjardins, Agropur, Sollio et plusieurs autres coopératives. Le mouvement coopératif occupe une place de choix dans l’économie du Québec!
Sans trop le réaliser, nous consommons couramment des produits et des services de ces entreprises qui VOUS appartiennent. Vous avez acheté une carte de membre? Vous êtes copropriétaire. Ce modèle d’affaires a tout pour plaire, au Québec et à travers le monde. Quand vient le temps de parler du modèle coopératif, le Québec regorge d’histoires à succès. Le nombre de réussites d’entrepreneurs québécois fait vibrer notre fibre nationaliste, avec raison, mais on oublie pourtant qu’en 1943, le modèle coopératif s’était imposé comme l’outil par excellence pour jeter les bases d’une économie plus juste, solidaire et humaine, et qu’il a permis au Québec de se sortir de sa dépendance économique face aux étrangers. Grâce aux millions de membres de coopératives, nous sommes aujourd’hui co-propriétaires de nombreux fleurons québécois qui génèrent des milliards de dollars annuellement.
La vitalité du modèle coopératif repose sur le nombre de membres qui se regroupent dans le but de s’offrir de meilleurs services et produits à juste prix. La force de la coopération repose aussi sur l’intercoopération, qui s’exprime par la mise en commun d’initiatives entre différentes coopératives. L’intercoopération présente plusieurs avantages. Elle permet de briser l’isolement, de nourrir le sentiment d’appartenance au mouvement coopératif et de cimenter la fierté́ et l’inspiration, et permet une réflexion sur les meilleures pratiques. Ainsi, les coopératives peuvent mieux servir leurs membres et cette association renforce le mouvement coopératif en permettant la collaboration par l’entremise de structures locales, nationales, régionales et internationales.
La Coopérative funéraire du Grand Montréal contribue à ce mouvement avec d’autres coopératives funéraires ou des institutions coopératives d’autres milieux pour offrir davantage de services à ses membres. Pour profiter pleinement de l’intercoopération, celle-ci doit procurer une valeur ajoutée aux deux coopératives. L’intercoopération peut s’exprimer en partageant des idées, des contacts, de bonnes pratiques, des outils, en collaborant sur des initiatives publicitaires communes, en formant un regroupement d’achats pour des assurances collectives ou en invitant ses propres membres à soutenir une autre coopérative. L’intercoopération est un outil redoutable pour favoriser des économies, encourager la création de nouveaux projets, maximiser les avantages pour ses membres, optimiser la capacité d’entrer avec force sur le marché pour promouvoir nos produits et services, et s’approprier nos entreprises québécoises.
Pour devenir membre de la Coopérative funéraire du Grand Montréal :