La Journée internationale des femmes est soulignée à travers le monde le 8 mars. Elle vise à souligner les avancés et le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les femmes ont aussi dû faire leur place dans le monde funéraire, qui a été dominé par des hommes, uniquement que des hommes, pendant des millénaires.
Pourtant, les archéologues et historiens affirment qu’il y a près de 33 000 ans, les femmes étaient les principales actrices du monde funéraire. Les indices présents sur un squelette fossilisé découvert en 1823 au pays de Galles semblent confirmer cette thèse. Selon les scientifiques, cette découverte est la plus vieille représentation d’une inhumation d’un corps de l’histoire.
Plus près de chez nous, dans les années 1860, s’occuper des morts était en effet considéré comme un rôle féminin. Les « soins de la mort » avaient tendance à avoir lieu à la maison, et la perception culturelle des femmes comme étant plus intuitives et émotionnelles faisait d’elles un choix évident pour accompagner les malades dans les derniers moments de leur vie. Les femmes procurant les soins étaient connues sous le nom de « femmes enveloppantes ». Elles prodiguaient tous les soins, de la toilette du défunt à la mise en terre. Dans la plupart des cas, les hommes étaient responsables uniquement de la fabrication du cercueil et du creusage de la tombe.
Tout cela a changé pendant la Guerre de Sécession américaine. Alors que des milliers d’hommes décédaient loin de chez eux, les familles commencèrent à demander que leurs proches soient embaumés et rapatriés des champs de bataille. C’est alors que les écoles de médecine prirent en charge les décès. L’industrie funéraire s’est développée plus tard. Les femmes furent écartées du processus, car, à cette époque, elles n’étaient généralement pas autorisées à travailler et faire des affaires. Plusieurs mentionnaient aussi à regret que les femmes n’avaient pas les études en sciences nécessaires et que ces dernières n’étaient pas émotionnellement aptes à faire face à la mort elle-même ou aux exigences physiques des travaux funéraires.
Autres temps, autres mœurs. Aujourd’hui, l’industrie funéraire est plus que jamais dominée par des femmes. D’ailleurs, aujourd’hui, aux États-Unis, 64 % des étudiants dans les domaines reliés au funéraire seraient des femmes. Ces programmes se concentrent fortement sur des cours de sociologie et de psychologie qui rejoignent davantage la personnalité des femmes. Une fois que les jeunes filles réalisent que 90 % de leurs fonctions reposent sur l’accompagnement des familles, le funéraire devient un domaine tout indiqué pour les personnes qui veulent aider leur prochain et faire la différence dans leur communauté.
À la Coopérative funéraire du Grand Montréal, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles professionnelles dynamiques pour accompagner nos familles.