Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, était de passage à Laval le 17 février dans le cadre d’un rassemblement partisan.
L’événement s’est tenu au restaurant de cuisine libanaise Monot dans la circonscription de Chomedey.
M. Duhaime, dont le parti n’est pas représenté à l’Assemblée nationale malgré le demi-million de votes obtenus au scrutin général du 3 octobre dernier, était notamment accompagné par quatre de ses ex-candidats.
«Il y a 2 ans, le PCQ était quasi-inexistant et nous avons récolté 13 % des suffrages à la dernière élection grâce à notre chef, qui a su mettre de l’avant nos valeurs, nos droits et nos libertés. C’est toute une avancée», a tenu à souligner Grace Daou, candidate conservatrice défaite dans Blainville.
Dans un communiqué publié hier, on signalait la présence parmi les sympathisants de nombreux membres issus des communautés ethniques d’origine syrienne, libanaise et arménienne et de la communauté ethnoreligieuse copte de l’Afrique du Nord.
«Le respect des droits et libertés individuels [sont] des valeurs fortes au coeur de ces communautés», fait notamment valoir le PCQ.
Loi 96
Également présent, l’ex-candidat dans Chomedey, l’avocat en droit constitutionnel Konstantinos Merakos, s’est engagé devant les militants à «continuer [son] combat juridique et politique contre la loi 96».
Pour lui, la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français «viole les droits fondamentaux de tous les Québécois et Québécoises, incluant les francophones, anglophones et allophones de la Belle Province».
Me Merakos termine en disant qu’«il est temps d’arrêter la politique de division» et de s’attaquer aux «problèmes sérieux de nos systèmes de santé, d’éducation et de notre économie».