C’est la saison des impôts. En tant que citoyen, c’est votre devoir de remplir vos déclarations de revenus. Alors que certains ont classé méticuleusement leurs papiers, d’autres apporteront une boîte à chaussures désordonnée à leur comptable, qui tentera de regrouper les relevés de cartes de crédit, comptes bancaires, factures de services publics et les fameux reçus de caisse qui pâlissent.
À l’exception de Pierre-Yves McSween, je connais peu de gens qui salivent à l’idée de « faire leurs impôts ». Il y a un parallèle intéressant à faire avec la planification de fin de vie. Étonnamment, le fait d’organiser vos derniers jours peut vous procurer un grand soulagement, sachant qu’en étant préparé, votre dernier acte en sera un de conseils et de soutien pour les membres de votre famille et vos proches. La planification de fin de vie ne concerne pas seulement le testament et les funérailles. C’est également le reflet de vos valeurs, de vos objectifs de vieillir en bonne santé, ainsi que des espoirs et des rêves que vous avez pour ceux que vous aimez.
Par expérience, je peux vous dire que la mort est complexe pour ceux qui restent. Pourquoi ne pas profiter des moments où vous êtes toujours en bonne santé pour planifier et mettre de l’ordre dans vos papiers et mots de passe, pour décider de vos dernières volontés, de votre lieu de dernier repos, etc.? N’attendez pas que votre santé se détériore pour réaliser ces petits gestes pour vos proches.
Voici une liste de 4 actions simples pour vous aider :
Créez un cahier de crise : compilez dans un classeur tous les documents — médicaux, juridiques, financiers et de fin de vie — dont vous avez besoin.
Faites connaître vos directives médicales : rendez-vous sur le site Web de la Régie de l’assurance maladie du Québec pour trouver les bons formulaires pour votre état. Ce formulaire est ensuite déposé dans le Registre des directives médicales anticipées, géré par la RAMQ.
Rédigez un testament : un sondage mené récemment par Ipsos pour RBC Trust Royal révèle que plus de 50 % des Canadiens et Canadiennes n’ont toujours pas de testament, malgré les avantages évidents que celui-ci procure.
Planifiez votre cérémonie d’adieu : ayant assisté à plusieurs funérailles, je ne veux pas que mes survivants encourent les dépenses ou aient le fardeau de les organiser. Les conseillers de la Coopérative funéraire du Grand Montréal se feront un devoir de vous accompagner pour faciliter vos choix selon vos volontés quant à vos funérailles, en fonction de vos croyances et de votre budget, et de permettre à vos proches de vivre une cérémonie d’adieu à votre image qui respecte vos dernières volontés.