L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) se réjouit que les maisons de soins palliatifs soient tenues d’offrir le service des soins de fin de vie.
«Vivre, mais aussi mourir dans la dignité devrait être un principe de base dans notre société, exprime la présidente de l’AREQ-CSQ, Lise Lapointe, par voie de communiqué. Or, certaines maisons de soins palliatifs refusent de respecter le choix des personnes âgées. La mise à jour de la loi actuelle établit des balises très claires afin d’éviter tout dérapage.»
De plus, l’AREQ-CSQ salue les efforts de la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, alors qu’elle présentait le projet de loi 11 concernant l’aide médicale à mourir.
«Nous demandons depuis longtemps de respecter l’autonomie décisionnelle des aînés, poursuit la présidente l’AREQ-CSQ. En élargissant l’aide médicale à mourir pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable, nous avons l’impression d’avoir été entendus par madame Bélanger.»
Se donner les moyens
Le projet de loi déposé reconnaît un droit aux malades, mais le gouvernement doit se donner les moyens de le faire respecter, souligne l’AREQ-CSQ.
«Actuellement, il y a un manque criant de ressources, qu’on parle d’aide à domicile palliative ou de maisons de soins palliatifs. Pour pouvoir respecter le droit des aînés à avoir accès à l’aide médicale à mourir, il faudra absolument que le gouvernement mette en place des solutions concrètes et efficaces, et ce, rapidement. Car, les situations où le moment choisi, par exemple, n’est pas respecté faute de personnel sont encore trop nombreuses», conclut Lise Lapointe.
(É.B./IJL)