La Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) demandent au gouvernement Legault de se concentrer sur les problèmes de santé qui préoccupent les Québécois et de ne pas cibler les produits de vapotage aromatisés lors de la prochaine session parlementaire.
«Les Québécois sont d’accord pour dire que le gouvernement Legault doit se concentrer sur les vrais problèmes du système de santé de la province. L’ironie est que si les organismes de réglementation provinciaux acceptaient le vapotage comme un outil de réduction des méfaits, il y aurait des avantages pour la santé publique », a déclaré Valérie Gallant, porte-parole de la CDVQ. « Nous avons visité des villes et des villages en Ontario et au Québec pour éduquer, responsabiliser et engager. Les résultats sont unanimes : sauvons nos saveurs.»
Dans un nouveau sondage commandé par la CDVQ et Rights4Vapers, lorsqu’on leur a demandé de classer par ordre de priorité dix problèmes différents touchant le système de santé de la province, un résident québécois sur trois (33 %) a classé l’accès aux services de santé comme sa plus grande priorité, contre 1 % qui a classé l’usage de la nicotine par les mineurs comme sa plus grande priorité. Une personne sur trois (34 %) a classé l’usage de la nicotine chez les mineurs comme étant sa plus faible priorité.
«Les saveurs sont essentielles pour les adultes qui fument. Ils dissocient le vapotage du tabagisme. Nous voulons que tout le monde comprenne que les saveurs sont fondamentales pour faire du vapotage un outil efficace de réduction des méfaits liés au tabac», a déclaré Mme Gallant.
Malgré les menaces constantes d’interdiction des saveurs, de limitation de la nicotine et d’augmentation des taxes, ainsi qu’une campagne persistante de désinformation, les adultes canadiens qui fument ne se laissent pas décourager dans leur lutte pour que les produits du vapotage restent disponibles, accessibles et abordables d’un océan à l’autre.
«Notre sondage a révélé que les Québécois considèrent le vapotage comme une alternative nettement moins nocive que le tabagisme. Le problème est que nous avons des gouvernements et d’autres organisations financées par des fonds publics qui continuent à mettre des bâtons dans les roues et à diffuser des informations inexactes sur la capacité de réduction des méfaits grâce au vapotage» , a déclaré Maria Papaioannoy, porte-parole de Rights4Vapers, l’une des organisations canadiennes de défense des droits des vapoteurs.
Les opinions et les attitudes des Québécois à l’égard du vapotage sont soutenues par de récentes études universitaires et scientifiques qui montrent que le vapotage est une alternative moins nocive que le tabagisme. Les autorités de santé publique du monde entier ont clairement indiqué que le vapotage peut être un outil efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Mais seulement si les bons cadres réglementaires et sociétaux sont en place.